SAMUEL BECKETT – D’une langue à l’autre : l’outre-verbe
25,00 €
Auteur : Yoann LOISEL
Année : 2020
Collection : LittératureDescription :
« Nous savions qu’en dehors d’avoir remporté le prix Nobel de littérature et d’avoir écrit quelques-unes des plus grandes pièces de théâtre du XXème siècle, ce type aimait boire du whisky, fumer de drôles de petits cigares, bavarder, rire et raconter des histoires. »
Ainsi l’un de ses amis évoque Samuel Beckett au soir de sa vie (cité par James Knowlson, p. 815). Il aurait pu dire aussi que l’auteur de En attendant Godot fut champion de boxe et de cricket, dangereusement casse-cou dans sa jeunesse en Irlande puis en France, médaillé en 1945 de la Croix de Guerre et de la Résistance.
Appuyé assidûment sur sa biographie, c’est bien la présence physique de l’écrivain que cet ouvrage relève en premier, notant une impétuosité et une détermination tout à fait singulières, une excitation « d’outre-verbe » qu’il veut garder en s’en gardant.
Justement, Beckett semble découvrir tôt que le polyglottisme soutient une conservation de son ébullition intime autant qu’une possibilité créative sur elle. Avant de considérer la maturation de l’œuvre liée à sa composition en français, c’est donc son appétit juvénile pour les langues étrangères qui est suivi ici, en montrant comment la langue non maternelle permet une distanciation des empreintes familières mais, également, le moyen d’un retour vers le creuset de sa propre langue, son corps et ses accords originaires.
Par là, et d’autant plus si elle ne relève le frottement de ses langues, il se dévoile les contre-sens possibles d’une psychanalyse appliquée à l’art de Samuel Beckett, sa complicité profonde avec celui de Buster Keaton et, finalement, une identité remarquable entre son auto-traduction et la transe hypnotique.
Yoann LOISEL est psychanalyste, il interroge, dans l’oeuvre littéraire, la dynamique qui peut associer créativité et destructivité.
ISBN : 978-2-491494-10-0
INSULTES, CRIS et CHUCHOTEMENTS
24,00 €
Auteur : François ARDEVEN
Année : 2017
Collection : PsychanalyseDescription :
L’insulte devance la pensée, le cri la dépasse, le chuchotement la répare peut-être. Que fait-on en insultant l’autre sinon le ranger dans une catégorie, le renfrogner dans son origine, dans un genre toujours déjà nommé ?
La psychanalyse au contraire se donne pour tâche de déployer, avec la culture et à côté de la politique, la pulsion qui existe vers l’inconnu, de préserver l’Ouvert contre le mythe des abysses qu’est toujours la recherche morbide d’une origine fixe (« ta race ! »). La psychanalyse invente un nouveau métier, et donc un nouveau discours où le raté du désir est placé comme objet. Il incombe à celui qui l’exerce d’être pris pour quelqu’un d’autre, l’Autre, un autre, pour ensuite être abandonné, déchu. Évidemment, d’être pris pour un autre engendre bien des malentendus. C’est insultant comme la vie peut l’être. Celle-ci se récapitule au divan, il y a des cris qui sortent des silences, et se murmurent parfois des chuchotements, comme chez Bergman, non pas adressés au contemporain trop semblable ou complaisant, à l’« ami dans les générations », comme dit le poète russe Ossip Mandelstam, mais à un vraiment autre, qu’il s’agira de rencontrer dans l’écume du monde, passé, présent et à venir.
La séance analytique, qui est dans son ordre une performance, reçoit cette vocation de réparer le court-circuit qu’est l’insulte, de rétablir l’ordre des signifiants que la psychose, avec sa façon de poser la réponse avant la question, a inversé.
Vingt chapitres comme vingt tableaux viennent examiner, autour de Freud, avec Rabelais, la pensée de Judith Butler et d’autres, l’insu de l’insulte.
François ARDEVEN est psychanalyste à Paris (membre de l’association Dimpsy), titulaire d’un doctorat de recherche en psychopathologie et psychanalyse de l’Université Paris Diderot, professeur de lettres classiques et lecteur du midrach laïque au centre Medem Arbeter Ring à Paris. Site: stam-medem.blogspot.fr
ISBN : 979-10-90590-59-5
BILINGUISME, INTERCULTUREL ET ETHNOLOGIE – Concevoir l’autre et l’autrui
21,00 €
Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA
Avec la participation de : Mareike WOLF-FEDIDA, Nadhirou MOUSTOIFA, Soyarta MADI BACAR, Colette LHOMME-RIGAUD, Francçois-Robert ZACOT, Houari MAÏDI, Camille DOSSOU, Franck DEGANI , Paschale McCARTHY, Ségolène PAYAN, Natacha RAYNAL.
Année : 2013
Collection : LangageDescription :
Les chercheurs parlent des résultats obtenus sur la question du bilinguisme, de la cohabitation culturelle, la migration et la découverte d’une autre culture. Le caractère oral tenant naturellement la première place dans la communication et celui-ci est important pour concevoir notre rapport à l’autre et l’autrui. Car contrairement à l’apprentissage scolaire des langues qui passe par l’écrit, le bilinguisme est avant tout une affaire de performance orale. L’enfant se structure tout d’abord par rapport à la parole, la structuration par l’écrit correspond, semble-t-il, à un mouvement différent. Notre point de vue psychologique favorise, bien entendu, cet aspect oral. Car la pratique orale est très étroitement liée au fonctionnement d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse. Le choix d’une langue et l’adaptation de son langage à la circonstance font prendre en compte qu’on s’adresse à l’autre, et qu’autrui nous impose des règles.
Dans l’interculturel et dans l’ethnologie, on se trouve dans des situations où il est possible de parler une même langue tout en sachant qu’on n’en fait pas le même usage. Ces expériences enrichissent notre connaissance des repères dans des situations humaines avant tout que chacun adapte à sa manière. Personne ne vit de la même manière le fait d’être immergé tout seul dans une civilisation étrangère. De façon plus générale, la conjonction entre bilinguisme, interculturel et ethnologie propose de réfléchir sur l’accord d’un échange : comment peut-on être d’accord sur ce qu’on partage ? Quel est notre degré de dépendance de l’autre dans nos expressions qui nous semblent pourtant personnelles ? Cet ouvrage apporte des éléments de réponse à de nombreuses questions.
Mareike WOLF-FEDIDA est professeur en Psychologie à l’Université Paris Diderot – Paris 7 et psychanalyste/psychothérapeute. Appartenant au CRPMS (Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société) E. A. 3522, elle est également membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Caen.
ISBN : 979-10-90590-03-8
Le Souffrir – « Le droit d’être un homme »
24,00 €
Auteur : Érick Jean-Daniel SINGAÏNY
Année : 2021
Collection : PhénoménologieDescription :
L’auteur invite le lecteur à participer aux questionnements qui ne sont nullement théoriques : n’a-t-il jamais ressenti une émotion religieuse profonde ou de l’effroi ? N’a-t-il jamais pris le chemin du doute et du désespoir ou éprouvé de l’angoisse face à l’étrangeté de l’étranger ou de son propre monde ? N’a-t-il jamais été confronté à la violence humaine ou même à ce sentiment de malaise d’être exilé en soi-même? Choc, insolite, étonnement, autant d’épreuves qui nous invitent à déchiffrer le sens de la vie humaine et donc de la souffrance.
Ce petit ouvrage, qui s’appuie sur quelques-uns des visages disparates déployés sous les yeux de l’auteur aujourd’hui, cherche à mettre en lumière ce que la souffrance dévoile ou fait éclore. De sa place de clinicien, il montre que ce qui est révélé, c’est-à-dire le Souffrir pris dans son sens henryen du terme (pure épreuve de soi), est porteur d’universalité puisqu’il définit notre humanité. Le point de départ comme le point d’arrivée est ici l’homme. En définitive, l’auteur tente de répondre à cette question qui traverse l’ouvrage : que faut-il avoir souffert de l’autre pour reconnaître cette exigence éthique ? Car selon lui, cette question n’a de sens, en vérité, que si nous allons au plus profond de la quête de soi pour y trouver ce qui, en chaque homme fait tout homme : le « droit d’être un homme », de se sentir un de Nous. Il confirme aussi l’apport essentiel de la phénoménologie, de la littérature, de la psychopathologie ou encore de l’anthropologie philosophique à la compréhension de l’expérience humaine.
Cet ouvrage ne s’adresse pas qu’aux initiés. Il échappe aux frontières murées.
Singaïny Erick Jean-Daniel est psychologue clinicien, Docteur en psychologie clinique et pathologique et qualifié aux fonctions de maître de conférences en psychologie. Il est l’auteur d’un triptyque sur l’alcoolisme qui est disponible dans des lieux de référence pour la médecine et la santé (Bibliothèque de l’Aca- démie nationale de médecine, National Library of Medicine des États-Unis). Il est membre du Cercle et de Recherche d’Edition Henri Ey (CREHEY), de l’École de Daseinsanalyse de Paris, de l’INPP (International Network of Philosophy and Psychiatry) et du Réseau Mondial de Pratique Clinique (Global Clinical Practice Network – GCPN). Il dirige également la collection « Clinique et Existence » qu’il a créée aux Éditions Connaissances et Savoirs.
ISBN : 978-2-491494-59-9
De l’opéra à la vie – Gabriel Bacquier.
26,00 €
Auteur : Sylvie OUSSENKO
Année : 2025
Collection : Arts et cultureDescription :
Gabriel Bacquier aurait eu cent ans, cette année ! Il nous laisse de nombreux témoignages de sa haute personnalité dans un vaste répertoire. Tour à tour tragédien ou bouffe, jamais caricatural ! C’est la grande marque de son art exemplaire…
Cet ouvrage est la suite de sa biographie Gabriel Bacquier : le génie de l’interprétation publié en 2011. Car un grand artiste n’arrête pas parce qu’il a pris sa retraite. La voix ne vieillit pas. La suite de sa biographie revient sur des moments plus intimes au cours de son œuvre et de son répertoire. Celle-ci raconte comment l’œuvre et la vie sont emmêlées, en faisant un détour sur les collaborations, les amitiés et l’amour.
Le lecteur découvrira à travers les photos et les récits ce grand baryton amoureux, talentueux dans la peinture et toujours prêt pour une franche rigolade.
Que dire, sinon écouter ou (re)voir ses interprétations ? Il appartient à cette phalange des grands interprètes.
Sylvie Oussenko, licenciée en philosophie, titulaire d’un DEA en double-cursus musicologie-psychologie, a interprété surtout le répertoire de la mélodie et du Lied, ainsi que l’oratorio. Elle a suivi la formation à la musicothérapie à Paris V René Descartes et, depuis 2005, publie régulièrement des ouvrages divers, consacrés ou non à la musique, des pièces de théâtre. Sylvie Oussenko est Chevalier des Arts et Lettres. Parmis ses nombreuses publications, pièces de théâtres et traductions : Les Madrigaux de Bellone France Univers, 2007), Chopin (Eyrolles, 2009), L’opéra tout simplement (Eyrolles, 2009), Schumann (Eyrolles, 2010), Pélérinages (poèmes illustrés par Gabriel Bacquier, France Univers, 2010 ; prix Liliane Crivel, Pau).
ISBN : 978-2-487513-93-8
LA PSYCHANALYSE, OTAGE DE SES ORGANISATIONS ? Du contre-transfert au désir d’analyste
28,00 €
Auteur : Robert SAMACHER, Préface de Jean-Michel HERVIEU
Année : 2018
Collection : École freudienneDescription :
Cet ouvrage interroge les rapports complexes des psychanalystes à l’institution, en prenant pour axe inaugural les conflits de pouvoir au sein des écoles et groupes de psychanalystes. Depuis la création, selon les voeux de Sigmund Freud, de l’International Psychoanalytic Association,les luttes d’influence, sur fond de rivalités individuelles et collectives,n’ont cessé de sévir, suscitant des orientations divergentes dans les enseignements théoriques comme dans les pratiques cliniques.
Les dissensions entre psychanalystes reposent sur deux principaux facteurs que nous examinerons en détail: d’une part, le concept clinique de contre-transfert, dont ce livre retrace l’histoire depuis sa découverte par Ferenczi, à travers les vicissitudes de sa cure avec Freud, et d’autre part,la procédure de la passe, que Jacques Lacan institua au sein de l’Ecole Freudienne de Paris, en énonçant sa Proposition du 9 octobre 1967.
Malgré les réserves formulées par Sigmund Freud à propos de l’usage du contre—transfert dans la cure,les psychanalystes anglo—américains ont privilégié une relation duelle symétrique, visant la réparation et la gratification, à partir des conceptions théoriques développées par Rank et Ferenczi, perdant ainsi le véritable tranchant de la psychanalyse. Contrairement à une idée reçue, Jacques Lacan, de son côté, n’a pas négligé la dimension du contre-transfert mais l’a articulée à la dynamique du transfert, en déduisant : l’élément inhérent et indispensable à la position de l’analyste: le désir d’analyste.
S’adressant aussi bien à des psychanalystes expérimentés qu’à des étudiants en psychologie ou à des profanes portant un intérêt à la psychanalyse, ce livre précise les modalités de formation dans cette discipline. Il s’attarde notamment sur le sens de la phrase de Lacan: « Le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même… », insistant sur le fait que, dans le champ de la parole, le collectif – que représente le tiers Autre – ne saurait être évacué. Leurrant le sujet, les démarches gratifiantes relèvent de simples techniques psychothérapiques qui, en gommant les effets de la castration liés à la perte définitive et irréversible de l’objet primordial, entravent le travail de fin de cure.
De nombreuses illustrations cliniques, puisées chez Sigmund Freud, ou encore chez Jacques Lacan et Solange Faladé, étayeront notre propos. Afin de définir mais aussi de préserver ce qui caractérise la position d’analyste, l’auteur approfondira les observations d’Ernst Kris et de Lucia Tower, commentées par Lacan dans ses Séminaires. La description des pratiques dissidentes, à commencer par l’analyse mutuelle de Sandor Ferenczi, et l’évocation des dérives auxquelles ont abouti les psychanalystes anglo-américains (M. Balint, M. Little, P. Heimann, L. Loewenstein, O. Renik. ..), mettront en évidence, par contraste, la position à tenir lorsque l’on travaille comme psychanalyste.
Robert Samacher a exercé comme psychologue de secteur psychiatrique (Maison-Blanche) et a enseigné comme Maître de conférences à l Université de Paris-7 (Denis—Diderot). Psychanalyste, élève de Solange Faladé il est actuellement le Directeur de l’École Freudienne, qu’elle a fondée en 1983 suite à la dissolution de l’École freudienne de Paris.
ISBN : 979-10-90590-62-5
P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 11 – 1996-1998
22,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2024
Collection : PsychanalyseDescription :
Les écrits entre 1996 et 1998 de P. Fédida reflètent les préoccupations de l’auteur. Ceux-ci sont liés à un nouvel état d’esprit chez le public en lien avec une époque où les prescriptions de médicaments psychopharmacologiques deviennent usuelles, où les biotechnologies proposent de nouvelles offres pour l’organisme et le vivant et où le danger du SIDA (VIH) fait partie du quotidien et avec celui-ci l’appel d’urgence de trouver rapidement des traitements. Le champ de l’immunologie est à réfléchir quant aux réactions différentes des patients et l’observance de la prescription de médicaments chez le patient est encore un autre sujet à traiter. À ce moment-là, les sexualités sont mises en avant et celles-ci demandent leur droit d’exister.
La recherche à l’université doit anticiper sur ces nouvelles tendances et sur les transformations que cela implique pour la recherche. Quant aux psychanalystes, il s’agit de revoir leurs représentations de l’hypocondrie, de l’idéal du Moi, de la capacité de rester neutre, du lieu de la parole ainsi que le rapport avec son historicité. Les implications socio-psychologiques par ces nouvelles situations et ces possibilités nouvelles par les avancées en médecine créent des exigences et une nouvelle conception du bien-être. La demande du patient se déplace, des exigences sont formulées et la situation psychanalytique a commencé à se trouver transformée par tout cela.
L’importance de la participation de la psychanalyse à la prise en charge de la santé en tant que méthode de traitement, d’une part, et en tant qu’outil de recherche, d’autre part, nécessite de la rendre plus visible et de créer des débats plus grand public. Une certaine urgence s’est profilée pour collaborer avec les autres disciplines et le travail en binôme devient une règle dans les biotechnologies.
Fédida a été très actif pour créer un mouvement de recherche, cela à la fois dans la création d’une association de recherche en psychopathologie, en donnant plusieurs interviews télévisés pour expliquer les travaux du Centre d’Études du Vivant qu’il a créé, pour montrer à travers les débats avec les collègues d’autres disciplines que la collaboration et l’échange sont indispensables. Une nouvelle ère a commencé dans laquelle les disciplines ne sont nullement en rivalité pour proposer une bonne prise en charge pour rétablir ou préserver la bonne santé – bien au contraire. Pour bien mener toutes ces entreprises et réactualiser la recherche, P. Fédida propose également sa candidature à la présidence de l’université Paris 7 – Denis Diderot.
Les transcriptions des interviews de P. Fédida reproduites ici ont pour vocation de restituer la vivacité de l’animation des débats de cette époque qui sont toujours aussi actuels. Le lecteur pourra trouver les vidéos sur You Tube. Tout l’intérêt de cela sera de permettre l’expérience comparative entre lire l’auteur ou l’écouter – deux expériences différentes qui créent une sorte d’interactivité entre le lecteur, les contenus et l’auteur.
ISBN : 978-2-487513-00-6
ACTE PSYCHANALYTIQUE ET TRANSMISSION
22,00 €
Auteur : Coordonné par Catherine Mabit et Pierrick Brient
Année : 2019
Collection : École freudienneCollection dirigée par Michèle Aquien et Robert Samacher
Description :
La psychanalyse ne s’enseigne pas. Peut-on parler de transmission de la psychanalyse ? La question a déjà été posée du temps de Jacques Lacan. C’est Solange Faladé qui, en 1978, avait proposé le terme de transmission, à la place de tradition. C’est le premier que Lacan avait retenu. Dans le présent ouvrage, neuf analystes membres de l’École Freudienne, fondée par Solange Faladé en 1983, et toujours très active malgré la disparition de sa fondatrice en 2004, se penchent sur la question, et leur réflexion envisage différents aspects de cette transmission. Ils s’appuient sur la clinique et sur les travaux qui se sont poursuivis de Freud à Lacan, puis ont été continués par Solange Faladé. Ils interrogent l’histoire et la réception de la psychanalyse, les conditions de l’acte analytique, la règle fondamentale, le transfert en jeu dans le huis- clos de la séance, ainsi que les dispositifs mis en place par Lacan à l’École freudienne de Paris, et repris par l’École Freudienne : les cartels et la passe.
ISBN : 979-10-90590-74-8
FIFTY SHRINKS – PORTRAITS DE NEW YORK
49,00 €
Auteur : Sebastian Zimmerman
Année : 2021
Collection : PsychanalyseDescription :
La pièce du cabinet d’un psychothérapeute est un endroit protégé où des secrets sont révélés en confiance et où des sentiments profondément cachés peuvent être dévoilés. Cependant, c’est une pièce ouverte, beaucoup de personne y entrent et en sortent au cours d’une semaine. Étant exclusivement dédiée au terrain de travail du thérapeute, celle-ci sert à accueillir régulièrement de nouveaux patients cherchant des conseils et un traitement. Selon quels critères un psychothérapeute aménage-t-il sa pièce de consultation ? Dans quelle mesure son appartenance théorique peut-elle façonner l’aménagement et la décoration ?
Sebastian Zimmermann relie des interviews empathiques de psychothérapeutes de New York avec des photographies expressives de leur personnalité et de leur cabinet de travail, permettant ainsi de jeter un regard fascinant sur leur vie psychique. L’impressionnante diversité des atmosphères des pièces, des styles d’ameublement et des ambiances reflète un large spectre de conceptions thérapeutiques et d’orientations qui sont exercées par les médecins et thérapeutes qui y travaillent.
Les portraits ainsi crées par l’auteur et photographe, contribuent, par leur individualité, à reconnaître que la personnalité spécifique du thérapeute en exercice constitue un facteur qui est central dans le processus de la guérison. C’est précisément cette personnalité qui transperce clairement à travers les photos et les textes de ce livre.
Sebastian Zimmermann exerce comme psychiatre dans son cabinet privé à Manhattan Upper West Side et, à côté, il exerce comme photographe. Ses travaux ont été publiés entre autres dans New York Times, Daily Mail, Spiegel Online, Wiener Zeitung, L’Œil de la photographie, 20 Minutos, Esquire Russia et Marie Claire Taiwan et également exposés dans diverses galeries. Zimmermann a appris la photographie à l’International Center of Photography (ICP), New York, ainsi que des études privées chez Arlene Collins.
ISBN : 978-2-491494-56-8
GABRIEL BACQUIER – Le génie de l’interprétation
20,00 €
Auteur : Sylvie OUSSENKO
Année : 2011
Collection : Arts et culturesDescription :
Génie de l’interprétation, certes avec ce qu’il faut de fidélité et d’invention mêlées pour exceller en ce genre. Artiste complet, Gabriel Bacquier se dit comédien-chanteur et non l’inverse : c’est sa révolution copernicienne. En effet, la musique colore la poésie, satellite de celle-ci. Venu d’une jolie ville du Languedoc, il a conquis Bruxelles puis Paris, enfin le monde entier depuis son admirable Don Giovannidu 9 juillet 1960 à Aix- en-Provence. Gabriel Bacquier séduit, fascine, obsède : il possède un charme qui lui est propre, fait de douceur et de virilité, d’impétuosité et de subtilité, une noblesse un rien sauvage, une fragilité déconcertante. Il est l’homme des paradoxes, le bateleur habité des personnages qu’il incarne avec une foi qui frôle les abîmes.
Né en 1924, formé au sein des troupes, il s’est forgé des armes invincibles car toujours remises en question. Amoureux et gourmand des mots, il sert les textes de sa musicalité infaillible. Belcantiste fou de Bellini, il offre aux grands classiques (Rameau, Gluck) une palette sonore aux effets maîtrisés ; mozartien modèle, il rend à Verdi sa grandeur tragique et sa pétulante santé ; interprète inégalé de Debussy, il entre dans l’univers souvent gouailleur de Poulenc. Il aime la chanson, le rire, la gaudriole, la peinture, la bonne table et la littérature… Peut-être cette dernière avant tout…
Gabriel Bacquier aime la vie d’amour : aussi songe-t-il sereinement à la mort ainsi que le faisait Mozart. La truculence que l’on prête à cet artiste, à cet élu des dieux, à cet insufflé de l’Esprit ne serait-elle qu’une façade destinée à protéger le noyau incandescent de son mystérieux génie ?ISSN : 2109-7305
ISBN : 978-2-9524573-8-7À la recherche du chant perdu : l’âge d’or de la R.T.L.N.
30,00 €
Auteur : David GRANDIS
Année : 2013
Collection : Arts et culturesDescription :
Préfaces de Claude Pascal Perna et Jacques Rouchouse.
Depuis la dissolution des troupes lyriques en France dans les années 1970, le style du chant français s’est perdu peu à peu. Il s’agit de toute une tradition qui savait mettre en valeur le texte chanté et dont nous avons aujourd’hui oublié le secret. Cette étude vise à définir les idiomes du style français tout en explorant brièvement la technique vocale, la diction et la déclamation, proposant une synthèse de ces éléments stylistiques. Mais il fallait surtout recueillir le témoignage de ces chanteurs de la R.T.L.N. (Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux) qui ont su si bien chanter. Cet ouvrage est destiné aussi bien aux chanteurs, répétiteurs, directeurs d’opéra, et chefs d’orchestre, qu’aux amateurs de lyrique, afin qu’ils considèrent ce qui a été perdu en quelques générations, et leur propose des moyens de faire renaître cet art du chant.
Avec les interviews de Gabriel Bacquier, Jane Berbié, Charles Burles, Michel Cadiou, Odette Chaynes, Renée Doria, Andrée Esposito, Albert Lance, Georges Liccioni, François Loup, Roland Mancini, Claudie Martinet, Robert Massard, Mady Mesplé, Suzanne Sarroca, Michel Sénéchal, Roger Soyer, et José Van Dam.
David Grandis poursuit une carrière internationale de chef d’orchestre. Cet ouvrage fut l’objet de sa thèse de doctorat de direction d’orchestre aux USA. Il a dirigé de nombreuses formations en Europe et aux États-Unis dont l’Orchestre National de Bordeaux, le Philharmonique de Nice, le New Symphony Orchestra de Sofia et l’Orchestre Philharmonique de Minsk. Ses engagements lyriques l’ont conduit à collaborer avec le Peabody Opera, le UW-Madison Opera, le Baltimore Opera et l’Opéra National de Lyon. David Grandis est actuellement Directeur Musical du Virginia Chamber Orchestra et du William & Mary Symphony Orchestra aux États-Unis.
Traduit en anglais sous le titre : The Voice of France: The Golden Age of the R.T.L.N.
ISBN : 979-10-90590-15-1
L’ÊTRE SAUVAGE ET LE SIGNIFIANT – Marc Richir et la psychanalyse
25,00 €
Auteur : Joëlle MESNIL
Année : 2018
Collection : PhénoménologieDescription :
Dans les textes qui composent ce volume deux polarités se recroisent : d’une part, symbolique et phénoménologique, polarité qui constitue la base de l’architectonique de Marc Richir, d’autre part, phénoménologie et psychopathologie. L’auteur considère que certaines pensées psychanalytiques contemporaines sont susceptibles d’apporter une attestation au bien-fondé de l’architectonique de Marc Richir, et inversement que la pensée du philosophe apporte un fondement transcendantal à tout un pan de la psychopathologie. Il ne s’agit pas d’apporter de l’extérieur une sorte de caution scientifique à un travail philosophique, pas plus que de fournir aux psychanalystes ou aux psychiatres une sorte de « garantie » philosophique. « Attestation » signifie que chez plusieurs psychanalystes et/ou psychiatres qui sont ici l’objet de références, il semble bel et bien que des concepts «richiriens» aient été «en fonction» alors même que les auteurs ne se référaient pas au philosophe. De même, des notions propres à certains psychanalystes laissent transparaître des intuitions philosophiques auxquelles la phénoménologie de Marc Richir paraît bien donner un concept.
Joëlle MESNIL est de formation philosophique, anthropologique et psychopathologique, auteure d’une thèse pluridisciplinaire La désymbolisation dans la culture contemporaine (Paris VII, 1988) et psychologue clinicienne en milieu hospitalier avec des patients psychotiques. Deux rencontres se sont avérées décisives pour son parcours : à la fin des années 70, celle du psychanalyste Pierre Fédida qui lui a fait découvrir la psychiatrie phénoménologique, puis au tout début des années 90 celle de Marc Richir (cf. son article: «L’anthropologie phénoménologique de Marc Richir» (1994)) ; c’est dans sa maison proche de Paris que s’est tenu pendant plusieurs années un séminaire privé du philosophe belge. Elle est également auteure d’un roman, Être un caillou, Les impressions nouvelles, 2009.
ISBN : 979-10-90590-68-7
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