P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 2 – 1975-1976
25,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA, préface du Pr. Jean GUYOTAT
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce second volume des oeuvres complètes de Pierre FÉDIDA, 1963-2005, contient les textes parus entre 1975 et 1976. Ici commence une production féconde où l’histoire de la psychanalyse en France s’écrit par rapport à son application à la clinique. Mais c’est aussi le début de l’ère de la dépression qui est présente de façon de plus en plus importante dans les divers exposés cliniques et révèle également la prise de conscience de l’importance des troubles alimentaires. L’auteur, psychanalyste, montre son engagement, lequel l’a amené à participer aux débats relatifs à l’hospitalisation et au diagnostic clinique, à proposer des notes de lectures, à élaborer la préface à Esquirol et la présentation de ses propres séminaires de recherche. Tout cela l’a conduit ainsi à ouvrir la discussion sur des domaines où la psychanalyse pouvait contribuer, comme c’est le cas, à la fin du volume, à comprendre les répercussions de la guerre sur le vécu du sujet.Dans ce second volume le lecteur assiste à la confirmation de cette écriture typiquement fédidaéenne naviguant entre la phénoménologie binswangérienne – à laquelle il a été formé – et la clinique psychanalytique, incluant les mouvements transférentiels et contre-transférentiels vers l’interprétation. Ces contributions sont préparatoires aux trois ouvrages de références des années 1977, écrits par Pierre Fédida, L’absence, puis Corps du vide et espace de séance, et, enfin, Le concept et la violence.
La préface du Pr Jean Guyotat (CHU Lyon), qui a été son Maître lors de sa formation hospitalière puis qui est devenu un ami, a été écrite en témoignage de son amitié pour l’élève brillant qu’était Pierre Fédida, après sa disparition, lors de la commémoration à l’Université Paris 7 en 2003 de son Oeuvre et de son travail universitaire. En reproduisant ce texte, l’éditeur rend hommage à cet ami très cher, le Professeur J. Guyotat, disparu en 2017.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de l’Institut de la Pensée Contemporaine, co-création Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale », il est l’auteur d’environ 250 publications dont des traductions en plusieurs langues.
ISBN : 979-10-90590-7-62
Violence et lien social – Étude en milieu carcéral en Martinique
25,00 €
Auteur : Victor M. LINA, préface de Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2019
Collection : CriminologieDescription :
La violence est une expérience qui nous trouble dans le quotidien. Impossible de s’en défaire. Réprouvée, dénoncée, rejetée, à l’aune des sentiments et des réactions qu’elle tend à provoquer, la violence demeure attachée à notre état social et à son progrès. La punition la plus forte est la prison. Donc, il est courant de considérer que le milieu pénitentiaire se prête tout naturellement à son étude. Théoriquement, pense-t-on, la violence doit y trouver son remède, sa solution.
Mais sur le terrain, le milieu pénitencier n’est pas singulièrement pensé pour être le lieu privilégié du traitement de la violence. Car il se passe beaucoup de choses en prison dont on en soupçonne difficilement l’ampleur. L’étendue de l’expérience carcérale ne se laisse pas réduire à la violence et il serait tendancieux voire vraisemblablement une erreur, d’en conclure qu’il s’agit du lieu principal de sa production.
Cette étude propose au lecteur une introduction à la question de la violence et à son articulation au lien social, issu d’une recherche menée au fil du temps dans le cadre d’un service médico-psychologique régional, le S.M.P.R. de Ducos en Martinique. Il s’agit de la première étude approfondie sur ce sujet aux Antilles. L’auteur fait le choix non seulement de témoigner de la clinique du psychologue en milieu pénitentiaire mais aussi d’appliquer les méthodes des sciences expérimentales en usant notamment de l’outil statistique.
De façon documentée, le débat s’ouvre de manière intéressante sur ce lien social qui se forme autour de la violence. Malgré l’usage généralisé du chiffre et de la mesure, la vérité subjective reste une variable qui n’est jamais stable et qui renvoie non seulement à la psychopathologie mais plus profondément à ce qui est humain, l’existence.
Victor M. LINA, Psychanalyste, psychologue clinicien, membre de l’ALI-Antilles (École régionale de l’Association Lacanienne Internationale) et membre de l’Association des Psychologues de la Martinique (APM) exerce en Martinique. Docteur en psychologie, il poursuit des travaux dans le cadre de l’équipe de recherche (dir. Pr M. Wolf-Fédida) « Phénoménologie clinique, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » au sein du Laboratoire CRPMS (Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société) de l’université Paris-Diderot, Paris VII. Il participe également aux travaux du CANPA (Carribean Alliance of National Psychological Association).
ISBN : 979-10-90590-72-4
L’ÊTRE SAUVAGE ET LE SIGNIFIANT – Marc Richir et la psychanalyse
25,00 €
Auteur : Joëlle MESNIL
Année : 2018
Collection : PhénoménologieDescription :
Dans les textes qui composent ce volume deux polarités se recroisent : d’une part, symbolique et phénoménologique, polarité qui constitue la base de l’architectonique de Marc Richir, d’autre part, phénoménologie et psychopathologie. L’auteur considère que certaines pensées psychanalytiques contemporaines sont susceptibles d’apporter une attestation au bien-fondé de l’architectonique de Marc Richir, et inversement que la pensée du philosophe apporte un fondement transcendantal à tout un pan de la psychopathologie. Il ne s’agit pas d’apporter de l’extérieur une sorte de caution scientifique à un travail philosophique, pas plus que de fournir aux psychanalystes ou aux psychiatres une sorte de « garantie » philosophique. « Attestation » signifie que chez plusieurs psychanalystes et/ou psychiatres qui sont ici l’objet de références, il semble bel et bien que des concepts «richiriens» aient été «en fonction» alors même que les auteurs ne se référaient pas au philosophe. De même, des notions propres à certains psychanalystes laissent transparaître des intuitions philosophiques auxquelles la phénoménologie de Marc Richir paraît bien donner un concept.
Joëlle MESNIL est de formation philosophique, anthropologique et psychopathologique, auteure d’une thèse pluridisciplinaire La désymbolisation dans la culture contemporaine (Paris VII, 1988) et psychologue clinicienne en milieu hospitalier avec des patients psychotiques. Deux rencontres se sont avérées décisives pour son parcours : à la fin des années 70, celle du psychanalyste Pierre Fédida qui lui a fait découvrir la psychiatrie phénoménologique, puis au tout début des années 90 celle de Marc Richir (cf. son article: «L’anthropologie phénoménologique de Marc Richir» (1994)) ; c’est dans sa maison proche de Paris que s’est tenu pendant plusieurs années un séminaire privé du philosophe belge. Elle est également auteure d’un roman, Être un caillou, Les impressions nouvelles, 2009.
ISBN : 979-10-90590-68-7
LE COMPLEXE TRAUMATIQUE – Fonctionnement limite et trauma : la réalité rejoint l’affliction
25,00 €
Auteur : Yoann LOISEL, Préface de Pr. Maurice CORCOS
Année : 2018
Collection : PsychologieDescription :
Cet ouvrage tente de répondre à une interrogation récurrente dans le soin aux adolescents limites ou borderline: pourquoi certains de nos patients paraissent devoir se trouver, ou se retrouver, dans le pire, répétant les expériences traumatiques au mépris apparemment des plus élémentaires prudences ? Les manifestations cliniques sont revues pour considérer que, plus qu’une comorbidité, le traumatisme psychique constitue en fait l’épine irritative des troubles limites. L’hypothèse du complexe traumatique décrit l’infiltration de la pensée par ce trauma toujours antérieur qui apparaît comme une sclérose transgénérationnelle des fantasmes organisateurs de la subjectivation. Certaines créations (Pantagruel de François Rabelais, Frankenstein de Mary Shelley, l’œuvre d’Alain Bashung) permettent de courts croquis préalables à la modélisation psychodynamique. Quelques liens entre notre modernité et la sensibilisation à un tel complexe sont également désignés pour interroger l’accroissement actuel du nombre de diagnostics de personnalité limite.
Cette description enrichit celle des grands axes thérapeutiques des pathologies limites à l’adolescence. Le travail des soignants est très pragmatiquement évoqué, en représentant les supports que ceux-ci doivent trouver et créer.
YOANN LOISEL est psychanalyste, médecin et responsable d’une unité de soins pour adolescents.
ISBN : 979-10-90590-66-3
ÉROS SANS THANATOS ? Le déni de la pulsion de mort des pères du freudo-marxisme
25,00 €
Auteur : Sébastien ALLALI
Année : 2017
Collection : PsychanalyseDescription :
Bien des choses opposent Freud à deux de ses disciples : Otto Gross et Wilhelm Reich, les pères du freudo-marxisme. Ces derniers critiquent sévèrement le patriarcat, promouvant l’égalité des sexes et l’amour libre. Anarchistes radicaux, ils rejettent la religion et toute forme d’autorité. De même, tandis que, selon Freud, l’éducation doit inhiber, interdire et réprimer pour aider l’enfant à se civiliser, Gross et Reich, fidèles à Rousseau, font l’apologie d’une éducation sans contrainte. Freud se voit donc dans l’obligation de prendre ses distances avec des disciples de plus en plus indésirables. Les points de rupture concernent l’étiologie des névroses, la possibilité d’une « psychothérapie populaire », les modalités de la cure, les rapports entre psychanalyse et politique, la famille, l’éducation, la religion, le travail ou encore la création artistique. L’anthropologie freudo-marxiste et la pratique clinique de ses théoriciens reposent sur une critique du capitalisme et l’adoption d’un modèle inspiré d’hypothétiques sociétés matriarcales disparues. Réformer la société permettrait, selon eux, d’en finir avec la névrose.
La pensée de Gross et celle de Reich ont eu un rôle de taille, non seulement dans l’histoire de la psychanalyse mais encore dans l’élaboration même de la pensée freudienne. Ils furent les premiers à insister sur la part essentielle de la misère économique et de la misère sexuelle dans l’origine des névroses. Toutefois, la radicalité de ce mouvement a entraîné son propre déclin. Les théoriciens freudo-marxistes furent confrontés à leurs propres contradictions : la sexualité débridée et le primat de l’Éros ne pouvaient, à eux seuls, rendre heureux les individus. En effet, peut-on refouler Thanatos sans nier le réel ?
Sébastien Allali est neuropsychologue et docteur en psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Il enseigne la philosophie.
ISBN : 979-10-90590-60-1
ADAPTATION – Essai collectif à partir des paradigmes éthologiques et évolutionnistes
25,00 €
Auteur : Sous la direction de Jérôme ENGLEBERT et Valérie FOLLET
Année : 2016
Collection : Hors collectionsDescription :
Quinze auteurs s’intéressent au regard qu’on peut porter sur le comportement de l’Homme. Issus de disciplines variées telles que la psychologie, la psychiatrie, la philosophie, l’anthropologie, ils se posent la question fondamentale des possibilités d’adaptation de l’être humain à son environnement. Cette recherche de compréhension est inspirée par des sources insolites telles que l’étude des conduites animales et leurs analogies avec le comportement humain, les perspectives évolutionnistes, la rencontre clinique ainsi que la confrontation à la psychopathologie.
Par adaptation, l’on entendra un processus continu dans lequel s’inscrit chaque être vivant, et auquel participe tout acte, volontaire ou non. Celle-ci nous offre un angle de vue idéal pour identifier la logique structurelle sous-tendant le fonctionnement psychique de l’individu.
L’adaptation repose sur un double mouvement, celui de la conformité aux contraintes de la vie quotidienne et celui de la créativité offrant la possibilité d’agir sur l’environnement. Ce subtil équilibre équivaut à la santé mentale, il est inhérent à la vie. Il ne faut donc pas poser la question » S’adapte-t’on ? « , mais plutôt » Comment s’adapte-t’on ? « .
Le savoir qui s’esquisse au travers de cet essai participe à la construction d’une anthropologie. Celle-ci a pour objectif d’éclairer le praticien en sciences humaines, de susciter la réflexion épistémique du chercheur, mais également de fournir des matériaux utiles à l’avancement de la connaissance en matière d’adaptation.
Jérôme ENGLEBERT est Docteur en psychologie, psychologue clinicien à l’établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique), et Maître de conférences à l’Université de Liège. Il y enseigne différents cours de psychopathologie et de psychologie clinique. Ses travaux portent sur le champ de la phénoménologie clinique. Il a notamment publié Psychopathologie de l’homme en situation (Hermann, 2013) et la réédition, en collaboration avec Valérie Follet, du livre d’Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014).
Valérie FOLLET est psychologue clinicienne et experte à l’établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique). Ses recherches portent sur la psychologie clinique et ses liens avec l’éthologie. Elle a réédité, en collaboration avec Jérôme Englebert, le livre d’Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014) et co-signé à sa suite un Essai de psychopathologie éthologique.
Illustration : Anouchka, André Englebert (2014)
ISBN : 979-10-90590-53-3
EAN : 9791090590533CLINIQUE DU LEBENSWELT : PSYCHOTHÉRAPIE ET PSYCHOPATHOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUES
25,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN, Virginia MOREIRA, Jeanine CHAMOND et al.
Préface de Jeanne TATOSSIAN
Année : 2016
Collection : PhénoménologieDescription :
Prendre en compte le monde vécu du patient, partager son monde devenu notre monde et l’y accompagner dans l’aventure psychothérapique à partir d’une herméneutique de la clinique du Lebenswelt prend le sens d’une véritable éthique d’être avec l’autre.
Le concept husserlien de Lebenswelt peut se traduire par monde de la vie ou monde vécu : il est au centre des travaux du grand psychiatre phénoménologue marseillais A. Tatossian. Neuf de ses articles, pour la plupart inédits ou restés très confidentiels, paraissent enfin dans la première partie de ce livre. Le lecteur découvrira des études approfondies de la phénoménologie du corps, de la clinique de la dépression, de la schizophrénie et du temps humain, mais aussi une réflexion de fond sur la clinique, sur les rapports entre symptômes et phénomènes, sur l’inconscient et sur l’apport de la phénoménologie à la psychiatrie. La seconde partie du livre expose la relecture personnelle que fait V. Moreira de Tatossian, de Merleau-Ponty et des grands psychiatres phénoménologues européens dans une optique clairement affirmée de pratique psychothérapique. Grâce à elle, grâce à ses livres, à ses traductions et diffusions au Brésil des travaux de Tatossian, de nouvelles orientations de recherches théoriques et cliniques en psychopathologie phénoménologique ont vu le jour au Laboratório de Psicopatologia e Clínica Humanista Fenomenológica (APHETO) qu’elle dirige à l’Université de Fortaleza. De son point de vue d’Outre-Atlantique, V. Moreira réinterroge la psychiatrie phénoménologique européenne dans son histoire et son implication dans la pratique psychothérapique. Pour l’aider à creuser certaines problématiques, elle a su de plus mobiliser des élèves, des collègues, des amis, tels T. Telles et la notion de liberté chez Merleau-Ponty, E. Leite et la dépression, J. Pita et le délire, J. Chamond et la névrose obsessionnelle, L. Bloc et la question de l’articulation entre théorie et pratiques. à la fois clair, rigoureux, didactique et original, cet ouvrage s’adresse aux étudiants débutants comme aux chercheurs confirmés, aux philosophes curieux de la clinique psychiatrique comme aussi aux psychothérapeutes soucieux de trouver un fondement théorique solide et validé à une pratique clinique qui ne se satisfait pas des impasses actuelles de la psychologie positive ou des incantations du New Age.
ISBN : 979-10-90590-54-0
ISSN : 2109-7305Le récit dans la psychanalyse
25,00 €
Auteur : Max KOHN
Année : 2014
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce livre répond à la question suivante : quelle est la place du récit clinique chez les psychanalystes ? Le champ de la psychanalyse se situe entre le rhétorique, un art de la persuasion et le narratif, une mise en représentation d’événements réels ou fictifs par le langage. La psychanalyse est à un carrefour entre des événements cliniques et conceptuels dont des récits témoignent. Dans le processus de la cure se joue une ouverture originale sur l’événementiel et l’historique qui engage l’éthique du psychanalyste.
À partir d’un noyau d’auteurs, Freud, Klein, Winnicott, Max Kohn dégage la place du narratif dans le récit clinique des psychanalystes. Le récit dans la psychanalyse peut-il échapper à la rhétorique ? Qu’est-ce que raconter au plus juste quand on est psychanalyste ?Le récit clinique peut faire événement, c’est-à-dire inscrire une déliaison inédite, un effet de sens inattendu. La place du récit clinique pour nous analystes a les apparences d’un symptôme, il s’y joue le rapport à notre désir. Le désir de parler de sa pratique se heurte à l’exigence de rester discret. Le compromis entre le désir et son refoulement fait symptôme dans la pratique du récit clinique et ce d’autant plus qu’il s’adresse à un lecteur. Entre le subjectif et l’objectif, il y a un trajet du narratif qui témoigne de l’espace du transfert et du contre-transfert, c’est-à-dire de la cure. C’est la spécificité de la psychanalyse de poser ce problème, et qui fait qu’il ne s’agit pas de littérature. Si la psychanalyse est prise dans un effet de littérature, elle témoigne avant tout du transfert.
ISSN : 2109-7305
ISBN : 979-10-90590-20-5LE CONCEPT ET LA VIOLENCE
25,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2012 (réédition)
Collection : PsychanalyseDescription :
En évoquant l’époque de la libération sexuelle et des soifs de libertés en tous genres, l’auteur a analysé, en 1977, les textes qui en faisaient le point. Cette réédition inspirera ceux qui ne l’ont pas vécu et rappelleront aux plus âgés l’importance de renouer avec ces débats passionnés et passionnels dont on a oublié la portée : » Il est une violence neutre, sans visage et sans mains. Neutre elle est, en effet, par l’objectivité totalitaire du concept qui » comprend » le corps, la mort, le sexe, la folie. Les sciences humaines ordonnent l’exercice violent de ce concept dont la toute-puissance est le signe avoué de son impuissance. » – Les textes réunis ici prennent principalement appui sur une expérience des rapports de violence dans la psychose et la perversion, au regard du concept parental. Nul n’est plus dévoué à comprendre son enfant que le parent du fou. Avec lui, le psychologue, le psychiatre et parfois le psychanalyste ! À quelle fascination livre le concept de la folie au point de lui laisser commettre ce meurtre psychique où la mort elle-même est devenue impossible. (Pierre Fédida, 1re édition)Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (APF) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale et Centre d’Étude du Vivant, co-fondateur de l’Institut de la Pensée Contemporaine). Directeur de l’UFR » Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7), puis fondateur de la » Psychopathologie fondamentale » , il est l’auteur d’environ 250 publications dont certaines ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 979-10-90590-10-6
INTRODUCTION À LA PSYCHOPATHOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUE – TOME II
25,00 €
Auteur : Georges CHARBONNEAU
Année : 2010
Collection : Phénoménologie
Description :
Cet ouvrage constitue une introduction progressive à la psychopathologie phénoménologique. Il en expose les grands thèmes et les principaux courants en se référant aux auteurs majeurs : E. Minkowski, K. Jaspers, L. Binswanger, E. Straus, E. von Gebsattel, H. Ey, puis H. Tellenbach, W. Blankenburg, A. Tatossian, H. Maldiney, Kimura B., G. Pankow, P. Fédida, A. Kraus, J. M. Azorin, J. Naudin, J. Oury, P. Jonckheere, M. Richir, A. Huygens, D. Pringuey, entre autres, ainsi que les travaux de l’École Française de Daseinsanalyse et de l’équipe « Phénoménologie, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » (dirigée par M. Wolf-Fédida à l’Université Paris 7 – Denis Diderot).
Cette psychopathologie est au coeur de la phénoménologie psychiatrique, de la Daseinsanalyse, de l’anthropologie phénoménologique et de l’analyse existentielle des troubles mentaux et psychologiques, et des grandes situations limites de l’homme. Le deuxième tome examine le Soi (l’ipséité) sous ses différents aspects tant éthiques que structurels, notamment architectoniques. Il l’inscrit dans de nouveaux horizons. Il l’entrevoit dans ses liens possibles avec les sciences cognitives et les neurosciences. La notion de phenomenological mind, cet instaurateur des corrélations élémentaires nécessaires (pré-psychologiques) à une vie mentale, est soumise à une validation décisive pour cette psychopathologie.
La psychopathologie phnénoménologique analyse les grandes pathologies psychotiques. Le phénomène délirant est au coeur de la question. Et que serait une phénoménologie qui ne puisse pas comprendre l’expérience délirante ! De même, ce deuxième tome expose une compréhension inédite de l’expérience paranoïaque, pathologie exemplaire pour la compréhension structurelle des rapports ipse-alter et ipse-idem. L’ouvrage se poursuit en prononçant une meilleure distinction entre temporalité et historialité, auparavant confondues dans une conception quelque peu floue ou emphatique du temps vécu, finalement peu significative. L’auteur veut donner un sens précis à cette altération temporelle en cause dans les troubles mentaux. Les pathologies de la temporalité, notamment le noyau dépressif de la mélancolie, sont exposées et disséquées d’une façon méthodique. De même, celles de l’historialité ; ainsi, la notion de temps retrouve une signification psychopathologique rigoureuse.
ISSN : 1956-4325
ISBN : 978-2-9524573-4-4INTRODUCTION À LA PSYCHOPATHOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUE – TOME I
25,00 €
Auteur : Georges CHARBONNEAU
Année : 2010
Collection : PhénoménologieDescription :
Travail de synthèse longtemps attendu, cet ouvrage se veut une introduction progressive à la psychopathologie phénoménologique. Il en expose les grands thèmes et les principaux courants en se référant aux auteurs majeurs : E. Minkowski, K. Jaspers, L. Binswanger, E. Straus, E. von Gebsattel, H. Ey, puis H. Tellenbach, W. Blankenburg, A. Tatossian, H. Maldiney, Kimura B., G. Pankow, P. Fédida, A. Kraus, J. M. Azorin, J. Naudin, J. Oury, P. Jonckheere, M. Richir, A. Huygens, D. Pringuey – entre autres –, ainsi que les travaux de l’École Française de Daseinsanalyse et de l’équipe « Phénoménologie, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » (dirigée par M. Wolf- Fédida à l’Université Paris 7 – Denis Diderot).
Cette psychopathologie est au cœur de la phénoménologie psychiatrique, de la Daseinsanalyse, de l’anthropologie phénoménologique et de l’analyse existentielle des troubles mentaux et psychologiques, et des grandes situations limites de l’homme. Elle propose une compréhension d’ensemble des troubles cliniques psychiatriques et psychologiques à partir du concept de Soi (l’ipséité). Le Soi constitue la plus intime continuité de notre être, indépendamment des identités de rôle qu’il peut épouser. L’ouvrage analyse l’énigmatique institution et surtout les déstructurations de cette ipséité. La compréhension de cette déstructuration est d’un apport scientifique indiscutable pour l’appréhension des psychoses. Les paradigmes proposés nourrissent la psychiatrie clinique et la psychothérapie. Ils concernent également les sciences cognitives, les neurosciences et la psychanalyse. Outre les psychoses (exposées systématiquement dans le tome II), cette psychopathologie analyse en profondeur dans ce premier tome les troubles névrotiques, la fatigue et les personnalités pathologiques.
ISSN : 1956-4325
ISBN : 2-9524573-3-6SUZANNE HOMMEL – Une vie de désir
24,00 €
Auteur : Michaël GUYADER
Année : 2025
Collection : PsychanalyseDescription :
Susanne Hommel est une figure incontournable de la psychanalyse en France de la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle. Elle a été analysée par J. Lacan, a traduit les œuvres de S. Freud, est devenue psychanalyste à son tour et a participé à la vie des écoles psychanalytiques avec autant d’engagement qu’elle s’est destiné à l’art. Elle est également la traductrice du grand poète Thomas Bernhard. Férue de théâtre, elle est comédienne autant qu’elle le peut, aujourd’hui encore. Attirée par la peinture depuis son très jeune âge, elle a épousé un peintre, Fred Hommel. Pourtant, sa vie a commencé de façon bien moins rocambolesque au cœur de l’Allemagne à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Cette biographie retrace ses jeunes années dans un pays dévasté qui ne reconnaissait pas sa culpabilité dans le drame que venait de traverser le monde. La jeune Susanne prit à 18 ans le parti de venir vivre en France où elle réside encore aujourd’hui. Sa façon parfois extraordinaire de ne jamais céder sur son désir malgré les drames qui l’ont marquée mais aussi ses rencontres, ses passions et son exigence de chaque instant l’ont amenée à vivre en quelque sorte plusieurs vies.
L’auteur, racontant ce parcours exceptionnel, insiste aussi sur des similitudes inquiétantes entre ce qui est arrivé en Allemagne au début du XXème siècle et ce qui se passe actuellement en Europe, y compris en France : la montée et la banalisation d’un discours d’extrême droite de plus en plus proche du pouvoir ici et là, utilisant toujours les mêmes arguments éculés, excluant ceux qui ne seraient pas comme « nous » ou « de chez nous ». Il s’agit ici de l’histoire d’une femme remarquable mais aussi d’une diatribe contre le glissement progressif de notre société vers le risque du pire. Une apologie donc de ce qui permet de résister et d’espérer.
Michaël Guyader, né à Londres, fut psychiatre de service public et psychanalyste. Sa pratique s’inspirait du désaliénisme tel que conceptualisé par Lucien Bonnafé. Aujourd’hui retraité, il est artiste peintre, féru de théâtre et de poésie. Il donne des spectacles intitulés « Balades poétiques ». Il s’agit de son troisième livre chez MJW Fédition.
ISBN : 978-2-487513-94-5