LA BELLE HISTOIRE DU PRÊT-À-PORTER 1950-2000
39,00 €
Auteur : Joseph FARNEL
Année : 2022
Collection : Arts et cultureDescription :
En 1935, dans un petit atelier en étage à l’angle des rues où sont construites maintenant les grandes boutiques démarrait une fabrication de prêt-à-porter. Quelques années après la guerre, deux des fils prennent l’affaire en main. À ce moment-là, les restrictions et la pénurie de matières premières se font cruellement ressentir. Ainsi la mode pour hommes consiste à se vêtir des surplus de l’armée américaine du genre battle-dress, flying-dress et autres. Qui précédera le style « Zazou ».
Quand Joseph Farnel a intégré le petit atelier de son père, en 1950, pour apprendre le métier de tailleur, ses vues sont tout à fait autres : pas de vêtements tristes et lourds. Ainsi, il ira sillonner la France du textile, se glisser dans les stocks des usines et parviendra, non sans mal, à trouver des étoffes innovantes. Il dépose alors sa première marque « ORLY » l’envol de l’élégance masculine. Le succès est immédiat, les confectionneurs le suivent et, pour la première fois, le nouveau nom « Prêt à Porter » apparaît qui remplace celui de confection. Il va de nouveau sillonner la France mais cette fois pour convaincre les détaillants de l’hexagone et ça marche ! Les premiers salons européen de l’habillement masculin y contribue pour une grande part et principalement pour l’exportation…
Quelques années plus tard son frère Henri le rejoint et forment à eux deux une redoutable équipe. Joseph s’occupant du style et des relations commerciales, Henri de la production. En 1965, les frères Farnel rencontrent les frères Renoma et achètent la concession. Joseph dessine une collection complète et monte un groupe réunissant tous les produits vestimentaires pour hommes. Le succès est foudroyant. Le lancement d’une ligne féminine, en 1970, qui attire des femmes célèbres, telles que Sofia Loren, madame Kennedy et beaucoup d’autres, suivi du lancement d’une nouvelle marque pour enfants, « Les enfants Terribles, qui sera suivit par « Les amoureux terribles », marque de sportwear. Là aussi énorme succès… Notamment, en 1975, commence une collaboration étroite avec le Prêt-à-Porter couture de Chanel, Dior, J.-L. Scherrer et d’autres, installant ainsi les frères Farnel à la pointe de la mode et de la qualité.
Vous trouverez dans cet album outre des photos de mode (les coupes, les décors, les mannequins) mais aussi des anecdotes concernant les VIP de toutes les catégories (politique, show-bizz, industriels, de la finance, etc…) qui se bousculaient dans le show-room près du Marais à Paris qui méritait bien son nom de capitale de la mode.
À mesure que vous tournerez les pages les anciens se reconnaitront, les plus jeunes découvriront…
Bonne lecture
ISBN : 978-2-491494-85-8
A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 6 – 1984-1985
29,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN
Année : 2021
Collection : PhénoménologieDescription :
Ce Tome 6 est consacré en majeure partie à la dépression, ou plutôt aux dépressions. « La vie faute de mieux, les déprimés » est un texte ayant pour but de faire connaître au plus grand nombre une pathologie très banale de nos jours dans notre société et qui sera probablement de plus en plus fréquente du fait de la rapidité des changements du mode de vie imposés par les progrès technologiques. La dépression peut n’être qu’une démission passagère dans une situation difficile mais parfois peser sur toute une vie et même conduire, en particulier lorsqu’il s’agit de mélancolie, à un acte suicidaire. Sans érudition excessive mais sans simplification exagérée, est ainsi présenté l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les dépressions, les apports de la biologie, de la psychologie et de la psychanalyse, les traitements utilisables mais aussi le vécu des déprimés et ce qu’attendent ces patients de leur entourage et de leurs médecins, généraliste et psychiatre.
Dans un autre texte, « Les pratiques de la dépression : étude critique », Arthur Tatossian montre comment sont considérés le déprimé et la dépression par le grand public, par le généraliste et par le psychiatre, ce qui l’amène à étudier les rapports et intrications entre théorie et pratique clinique, l’intérêt du diagnostic catégoriel et celui du diagnostic dimensionnel, le rôle des facteurs psychologiques et sociaux sur la vulnérabilité dépressive et les différences entre la pratique du généraliste et celle du psychiatre ; ces praticiens ne voient pas les mêmes malades ce qui explique des modalités de prise en charge et de traitement différentes. Cela conduit l’auteur à formuler le souhait – c’était en 1985 – que l’étudiant en médecine bénéficie d’une meilleure formation quant à l’origine des troubles psychiques et à leur prise en charge par le généraliste, facilitée par la mise à disposition de psychotropes de plus en plus maniables, avec peu d’effets secondaires graves. Il insiste toutefois sur le fait qu’il ne faut pas oublier que le plus important, à long terme, n’est pas la chimiothérapie mais la compréhension du vécu du patient et donc la communication confiante entre soigné-soignant, ce qui implique de savoir et pouvoir consacrer du temps au patient par l’écoute et une approche psychothérapique au sens large du terme.
Des questions sont ensuite posées et discutées avec humour telles : Avons-nous tous besoin d’un psychiatre ? ou encore Quelle est la place des benzodiazépines dans le traitement des dépressions ? Enfin, sont présentées la notion d’évènement chez des éthyliques chroniques et des recherches qui ont permis de distinguer, chez ces derniers, ceux qui peuvent bénéficier de mesures préventives pouvant leur éviter une rechute.
Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.
ISBN : 978-2-491494-57-5
EAN :9782491494575
Violences collectives, crimes de masse et terrorisme – Approches clinique, criminologique, philosophique
25,00 €
Auteurs : Patricia Cotti, Thierry Lamote, Adriana Varona, Thierry Toutin, Stamatios Tzitzis, Dr Guillaume Monod, José Guttiérez, Soraya Ayouch, Jean Motte dit Falisse, Simon Dureuil, Yassine Slama, Pr Mohammed Ham, Jessica Choukroun-Chenowitz, Dina Germanos besson, Vassiliki-Piyi Christopoulou.
Année : 2023
Collection : CriminologieDescription :
Les enquêtes indiquent, depuis une trentaine d’années, une augmentation des violences collectives et des meurtres de masse, aussi bien les tueries en milieux scolaire ou universitaire que les actes terroristes islamistes ou extrémistes, les rixes entre bandes ou les affrontements de hooligans. Selon le rapport du FBI « 20 years review, Active shooters incidents 2000-2019 », le nombre de tueries de masse aux Etats-Unis a été multiplié par 10 en 20 ans. Plus largement, une carte établie par ACLED (The Armed Conflict Location & Event Data Project) donne un panorama exhaustif des violences collectives (assaillants solitaires, crimes en bandes, etc.) à travers le monde entre 2021 et 2022 : les phénomènes recouvrent la carte, prolifèrent en même temps que la densité démographique.
Les travaux rassemblés dans cet ouvrage visent à englober, dans une même réflexion, les violences collectives (rixes, émeutes), la radicalisation, le terrorisme et les crimes de masses (meurtres de masses, crime organisé, massacres rituels). Nous montrerons que la compréhension des cas de « terroristes assaillants solitaires » (tels Tobias Rathjen) implique de prendre en compte de la dimension psychopathologique des actes criminels. Que l’on ait affaire à des psychotiques, des névrosés ou des pervers, la question qui traversera nos discussions cliniques touchera à l’énigme de l’acte meurtrier, que la notion de passage à l’acte ne permet pas toujours de saisir dans toute sa complexité. Que faire, en effet, des meurtres longuement mûris ? Comment articuler le système de pensée (idéologie ou délire) et l’acte criminel proprement dit ? Si lien il y a, quelle part y prend le sujet lui-même, dans ses coordonnées les plus intimes ? Et enfin, comment analyser les actes criminels commis par des groupes, soit dans les phénomènes de rixes entre bandes, soit dans des contextes de meurtres collectifs (La Famille Manson) ou de criminalité mafieuse (les Sicarius de Colombie) ?
Ce travail collectif sera l’occasion, à partir des données de la clinique et d’un débat avec le Droit et la philosophie, de répertorier les effets des violences collectives contemporaines sur nos institutions et de faire un point sur les dispositifs de prévention et d’accompagnement qui se sont construits pour en amortir les effets sur le vivre ensemble.
ISBN : 978-2-491494-87-2
LE COMPLEXE TRAUMATIQUE – Fonctionnement limite et trauma : la réalité rejoint l’affliction
25,00 €
Auteur : Yoann LOISEL, Préface de Pr. Maurice CORCOS
Année : 2018
Collection : PsychologieDescription :
Cet ouvrage tente de répondre à une interrogation récurrente dans le soin aux adolescents limites ou borderline: pourquoi certains de nos patients paraissent devoir se trouver, ou se retrouver, dans le pire, répétant les expériences traumatiques au mépris apparemment des plus élémentaires prudences ? Les manifestations cliniques sont revues pour considérer que, plus qu’une comorbidité, le traumatisme psychique constitue en fait l’épine irritative des troubles limites. L’hypothèse du complexe traumatique décrit l’infiltration de la pensée par ce trauma toujours antérieur qui apparaît comme une sclérose transgénérationnelle des fantasmes organisateurs de la subjectivation. Certaines créations (Pantagruel de François Rabelais, Frankenstein de Mary Shelley, l’œuvre d’Alain Bashung) permettent de courts croquis préalables à la modélisation psychodynamique. Quelques liens entre notre modernité et la sensibilisation à un tel complexe sont également désignés pour interroger l’accroissement actuel du nombre de diagnostics de personnalité limite.
Cette description enrichit celle des grands axes thérapeutiques des pathologies limites à l’adolescence. Le travail des soignants est très pragmatiquement évoqué, en représentant les supports que ceux-ci doivent trouver et créer.
YOANN LOISEL est psychanalyste, médecin et responsable d’une unité de soins pour adolescents.
ISBN : 979-10-90590-66-3
P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 10 – 1995-1996
28,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2024
Collection : PsychanalyseDescription :
L’année universitaire 1995/1996 est une année charnière qui marque un passage sur le plan sociétal et universitaire. L’esprit du temps a changé avec l’avancée technologique en médecine nécessitant de faire appel à la bioéthique. Pierre Fédida, cofondateur du Centre de l’Étude du Vivant, fait débat avec les sujets d’actualité traités dans les forums organisés au sein de l’Université. Non seulement les scientifiques de différentes disciplines y collaborent mais cela devient un événement, un sujet de société, dont le journal de l’Université rend compte à travers un interview avec P. Fédida. Alors que la demande des patients pour la prescription des médicaments psychopharmacologiques devient la règle dans la société, cela bouscule d’un coup le débat sur la psychanalyse – à savoir si cela signifie sa disparition ou non -, et sur la psychiatrie, puisque la psychopathologie risquerait de disparaître si le symptôme pouvait être éradiqué immédiatement de façon biochimique. Mais est-il possible de supprimer un symptôme psychique ? Le débat dans la psychanalyse se resserre alors sur les fondamentaux à interroger : l’interlocuteur, la règle fondamentale, le cadre, la formation, la visée psychothérapique ou non, l’intersubjectivité, le traitement de l’angoisse jusqu’au site même de la scène d’une cure.
Parallèlement à ces bouleversements dans les débats, l’histoire de la formation s’écrit à travers la disparition de Juliette Favez-Boutonnier, laquelle donne l’occasion de rappeler l’importance de l’action pour la formation clinique en psychologie de J. Favez-Boutonnier et ce que fût l’Université Paris 7 et la haute lutte pour la formation adaptée à la clinique au sein de l’université. Ainsi les étudiants, après leurs études, se retrouvaient sur le terrain clinique – terrain en pleine mutation – et non complètement perdus. L’hommage de P. Fédida à J. Favez-Boutonnier et le rappel historique de Jacques Gagey, reproduit ici en annexe, donne une idée assez fidèle de ce que pouvait être la situation à la sortie de mai 1968 lors de la création de cette U.E.R. de « Sciences Humaines Cliniques ». Il faut souligner aussi la bonne volonté des étudiants en psychologie clinique a contribué à la solidité de leur formation laquelle commence à être un peu le fil conducteur de l’histoire de ce qui était devenu une U.F.R. entretemps car cette histoire était aussi un peu la leur tout comme celle des enseignants-chercheurs.
Pendant que l’histoire universitaire se raconte, une autre histoire toute nouvelle se développe sous nos yeux par les écrits concernant la formation des psychanalystes et des étudiants ; la responsabilité de tous est, en quelque sorte, engagée pour veiller aux contenus de la formation en anticipant les besoins de prise en charge psychologique dans la société dans laquelle nous vivons. Désormais, une certaine vigilance commence à s’imposer vis-à-vis des phénomènes de société qui ne manqueront pas à se multiplier dans les années à venir.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978-2-491494-98-8
CLINIQUE DU LEBENSWELT : PSYCHOTHÉRAPIE ET PSYCHOPATHOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUES
25,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN, Virginia MOREIRA, Jeanine CHAMOND et al.
Préface de Jeanne TATOSSIAN
Année : 2016
Collection : PhénoménologieDescription :
Prendre en compte le monde vécu du patient, partager son monde devenu notre monde et l’y accompagner dans l’aventure psychothérapique à partir d’une herméneutique de la clinique du Lebenswelt prend le sens d’une véritable éthique d’être avec l’autre.
Le concept husserlien de Lebenswelt peut se traduire par monde de la vie ou monde vécu : il est au centre des travaux du grand psychiatre phénoménologue marseillais A. Tatossian. Neuf de ses articles, pour la plupart inédits ou restés très confidentiels, paraissent enfin dans la première partie de ce livre. Le lecteur découvrira des études approfondies de la phénoménologie du corps, de la clinique de la dépression, de la schizophrénie et du temps humain, mais aussi une réflexion de fond sur la clinique, sur les rapports entre symptômes et phénomènes, sur l’inconscient et sur l’apport de la phénoménologie à la psychiatrie. La seconde partie du livre expose la relecture personnelle que fait V. Moreira de Tatossian, de Merleau-Ponty et des grands psychiatres phénoménologues européens dans une optique clairement affirmée de pratique psychothérapique. Grâce à elle, grâce à ses livres, à ses traductions et diffusions au Brésil des travaux de Tatossian, de nouvelles orientations de recherches théoriques et cliniques en psychopathologie phénoménologique ont vu le jour au Laboratório de Psicopatologia e Clínica Humanista Fenomenológica (APHETO) qu’elle dirige à l’Université de Fortaleza. De son point de vue d’Outre-Atlantique, V. Moreira réinterroge la psychiatrie phénoménologique européenne dans son histoire et son implication dans la pratique psychothérapique. Pour l’aider à creuser certaines problématiques, elle a su de plus mobiliser des élèves, des collègues, des amis, tels T. Telles et la notion de liberté chez Merleau-Ponty, E. Leite et la dépression, J. Pita et le délire, J. Chamond et la névrose obsessionnelle, L. Bloc et la question de l’articulation entre théorie et pratiques. à la fois clair, rigoureux, didactique et original, cet ouvrage s’adresse aux étudiants débutants comme aux chercheurs confirmés, aux philosophes curieux de la clinique psychiatrique comme aussi aux psychothérapeutes soucieux de trouver un fondement théorique solide et validé à une pratique clinique qui ne se satisfait pas des impasses actuelles de la psychologie positive ou des incantations du New Age.
ISBN : 979-10-90590-54-0
ISSN : 2109-7305DICO INSOLITE DES MOTS – Des maux d’esprit entendus sur le divan
12,00 €
Auteur : Michelle-Andrée Abitbol-Bergheimer
Année : 2023
Collection : LangageDescription :
Mots d’Emploi
Ces Mots vous invitent à lire et à rire, sortis de leur enveloppe académique. Il se lit comme un livre de poésie, d’humour laissez-vous trans-porter par la musicalité de ces mots qui seront votre guide, ils refusent l’ordre pour mieux vous surprendre et vous emmener en voyage.
Des mots d’analysants.e écoutés par cette psychanalyste, ses paroles entendues par eux. Elles, leurs mots et ses paroles transformés par les uns.e et les autres ont donné naissance à ce livre. Une écriture à plusieurs cordes vocales qui ont accordé leur « Vie au long » des séances. Des mots d’esprit humains communs épithètes d’enfants, adolescents, femmes, hommes qualificatifs de leurs maux qui racontent des histoires. Des consonnes, des voyelles, des syllabes aux accents aigus et parfois très graves vous feront voyager avec humour, poésie à travers des mots communs qui résonnent d’une façon bien singulière, ils apporteront des sourires au cœur, de la tendresse aux lèvres telle une chanson douce. Conjuguons le visuel avec l’ouïe pour écouter vos mots au bout de la langue faisant écho à votre voix pour retrouver vos esprits.
Toute ressemblance avec vos pensées n’est pas pure coïncidence puisque ceux sont vos sœurs, vos frères humains qui les ont exprimés. Les mots ont été choisis par la fréquence de leur emploi, leurs définitions sont plurielles car vous l’aurez constaté les maux sont bien singuliers à chacun. Convaincue que tout Être humain est doté de créativité quelle qu’elle soit, le chapitre IX vous est consacré où vous pourrez rajouter vos propres mots avec votre définition ou les dessiner ou les poétiser ou…Allez jeter l’Encre, à vos plumes !
Si le « mal a dit » stop, écoutez-le autrement il vous indique probablement le sens de votre vie. Quand le »mal à dire » se transforme en maladie, quand on tue nos mots de l’esprit, ces non-dits parlent par des maux dits autrement dans le corps et l’esprit. Et si le bien-Être était d’écouter nos « mal ’heures » pour retrouver nos « Bon’ Heures »
Michelle-Andrée Abitbol-Bergheimer est Psychanalyste-Psychothérapeute. Elle st aussi co-auteur de Familles Face au Divorce, éd. Safed, 2002 ; Dictionnaire humoristique selon la psy du 126, Du panthéon, 2013 ; avec Paul Sillam, Psychanalyste et religieux, regards croisés sur vingt-deux consultations, Desclée de Brouwer, 2015.
ISBN : 978-2-491494-88-9
SUZANNE HOMMEL – Une vie de désir
24,00 €
Auteur : Michaël GUYADER
Année : 2025
Collection : PsychanalyseDescription :
Susanne Hommel est une figure incontournable de la psychanalyse en France de la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle. Elle a été analysée par J. Lacan, a traduit les œuvres de S. Freud, est devenue psychanalyste à son tour et a participé à la vie des écoles psychanalytiques avec autant d’engagement qu’elle s’est destiné à l’art. Elle est également la traductrice du grand poète Thomas Bernhard. Férue de théâtre, elle est comédienne autant qu’elle le peut, aujourd’hui encore. Attirée par la peinture depuis son très jeune âge, elle a épousé un peintre, Fred Hommel. Pourtant, sa vie a commencé de façon bien moins rocambolesque au cœur de l’Allemagne à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Cette biographie retrace ses jeunes années dans un pays dévasté qui ne reconnaissait pas sa culpabilité dans le drame que venait de traverser le monde. La jeune Susanne prit à 18 ans le parti de venir vivre en France où elle réside encore aujourd’hui. Sa façon parfois extraordinaire de ne jamais céder sur son désir malgré les drames qui l’ont marquée mais aussi ses rencontres, ses passions et son exigence de chaque instant l’ont amenée à vivre en quelque sorte plusieurs vies.
L’auteur, racontant ce parcours exceptionnel, insiste aussi sur des similitudes inquiétantes entre ce qui est arrivé en Allemagne au début du XXème siècle et ce qui se passe actuellement en Europe, y compris en France : la montée et la banalisation d’un discours d’extrême droite de plus en plus proche du pouvoir ici et là, utilisant toujours les mêmes arguments éculés, excluant ceux qui ne seraient pas comme « nous » ou « de chez nous ». Il s’agit ici de l’histoire d’une femme remarquable mais aussi d’une diatribe contre le glissement progressif de notre société vers le risque du pire. Une apologie donc de ce qui permet de résister et d’espérer.
Michaël Guyader, né à Londres, fut psychiatre de service public et psychanalyste. Sa pratique s’inspirait du désaliénisme tel que conceptualisé par Lucien Bonnafé. Aujourd’hui retraité, il est artiste peintre, féru de théâtre et de poésie. Il donne des spectacles intitulés « Balades poétiques ». Il s’agit de son troisième livre chez MJW Fédition.
ISBN : 978-2-487513-94-5
Le Souffrir – « Le droit d’être un homme »
24,00 €
Auteur : Érick Jean-Daniel SINGAÏNY
Année : 2021
Collection : PhénoménologieDescription :
L’auteur invite le lecteur à participer aux questionnements qui ne sont nullement théoriques : n’a-t-il jamais ressenti une émotion religieuse profonde ou de l’effroi ? N’a-t-il jamais pris le chemin du doute et du désespoir ou éprouvé de l’angoisse face à l’étrangeté de l’étranger ou de son propre monde ? N’a-t-il jamais été confronté à la violence humaine ou même à ce sentiment de malaise d’être exilé en soi-même? Choc, insolite, étonnement, autant d’épreuves qui nous invitent à déchiffrer le sens de la vie humaine et donc de la souffrance.
Ce petit ouvrage, qui s’appuie sur quelques-uns des visages disparates déployés sous les yeux de l’auteur aujourd’hui, cherche à mettre en lumière ce que la souffrance dévoile ou fait éclore. De sa place de clinicien, il montre que ce qui est révélé, c’est-à-dire le Souffrir pris dans son sens henryen du terme (pure épreuve de soi), est porteur d’universalité puisqu’il définit notre humanité. Le point de départ comme le point d’arrivée est ici l’homme. En définitive, l’auteur tente de répondre à cette question qui traverse l’ouvrage : que faut-il avoir souffert de l’autre pour reconnaître cette exigence éthique ? Car selon lui, cette question n’a de sens, en vérité, que si nous allons au plus profond de la quête de soi pour y trouver ce qui, en chaque homme fait tout homme : le « droit d’être un homme », de se sentir un de Nous. Il confirme aussi l’apport essentiel de la phénoménologie, de la littérature, de la psychopathologie ou encore de l’anthropologie philosophique à la compréhension de l’expérience humaine.
Cet ouvrage ne s’adresse pas qu’aux initiés. Il échappe aux frontières murées.
Singaïny Erick Jean-Daniel est psychologue clinicien, Docteur en psychologie clinique et pathologique et qualifié aux fonctions de maître de conférences en psychologie. Il est l’auteur d’un triptyque sur l’alcoolisme qui est disponible dans des lieux de référence pour la médecine et la santé (Bibliothèque de l’Aca- démie nationale de médecine, National Library of Medicine des États-Unis). Il est membre du Cercle et de Recherche d’Edition Henri Ey (CREHEY), de l’École de Daseinsanalyse de Paris, de l’INPP (International Network of Philosophy and Psychiatry) et du Réseau Mondial de Pratique Clinique (Global Clinical Practice Network – GCPN). Il dirige également la collection « Clinique et Existence » qu’il a créée aux Éditions Connaissances et Savoirs.
ISBN : 978-2-491494-59-9
ADAPTATION – Essai collectif à partir des paradigmes éthologiques et évolutionnistes
25,00 €
Auteur : Sous la direction de Jérôme ENGLEBERT et Valérie FOLLET
Année : 2016
Collection : Hors collectionsDescription :
Quinze auteurs s’intéressent au regard qu’on peut porter sur le comportement de l’Homme. Issus de disciplines variées telles que la psychologie, la psychiatrie, la philosophie, l’anthropologie, ils se posent la question fondamentale des possibilités d’adaptation de l’être humain à son environnement. Cette recherche de compréhension est inspirée par des sources insolites telles que l’étude des conduites animales et leurs analogies avec le comportement humain, les perspectives évolutionnistes, la rencontre clinique ainsi que la confrontation à la psychopathologie.
Par adaptation, l’on entendra un processus continu dans lequel s’inscrit chaque être vivant, et auquel participe tout acte, volontaire ou non. Celle-ci nous offre un angle de vue idéal pour identifier la logique structurelle sous-tendant le fonctionnement psychique de l’individu.
L’adaptation repose sur un double mouvement, celui de la conformité aux contraintes de la vie quotidienne et celui de la créativité offrant la possibilité d’agir sur l’environnement. Ce subtil équilibre équivaut à la santé mentale, il est inhérent à la vie. Il ne faut donc pas poser la question » S’adapte-t’on ? « , mais plutôt » Comment s’adapte-t’on ? « .
Le savoir qui s’esquisse au travers de cet essai participe à la construction d’une anthropologie. Celle-ci a pour objectif d’éclairer le praticien en sciences humaines, de susciter la réflexion épistémique du chercheur, mais également de fournir des matériaux utiles à l’avancement de la connaissance en matière d’adaptation.
Jérôme ENGLEBERT est Docteur en psychologie, psychologue clinicien à l’établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique), et Maître de conférences à l’Université de Liège. Il y enseigne différents cours de psychopathologie et de psychologie clinique. Ses travaux portent sur le champ de la phénoménologie clinique. Il a notamment publié Psychopathologie de l’homme en situation (Hermann, 2013) et la réédition, en collaboration avec Valérie Follet, du livre d’Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014).
Valérie FOLLET est psychologue clinicienne et experte à l’établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique). Ses recherches portent sur la psychologie clinique et ses liens avec l’éthologie. Elle a réédité, en collaboration avec Jérôme Englebert, le livre d’Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014) et co-signé à sa suite un Essai de psychopathologie éthologique.
Illustration : Anouchka, André Englebert (2014)
ISBN : 979-10-90590-53-3
EAN : 9791090590533L’événement psychanalytique dans les entretiens en yiddish
22,00 €
Auteur : Max KOHN
Année : 2015
Collection : PsychanalyseDescription :
Comment déceler un événement psychanalytique dans des entretiens en yiddish aujourd’hui ? Telle est la question à laquelle l’auteur invite son lecteur à réfléchir. Car le yiddish est la langue vernaculaire des Juifs ashkénazes composé d’hébreu, d’araméen, de langues romanes slaves et de moyen haut allemand. Un effet de yiddish traverse l’histoire de la psychanalyse ouvrant à la possibilité d’un événement de parole, d’un écart à une langue. Un événement psychanalytique est une déliaison des représentations nous permettant de décoller de nous-mêmes, des mots figés en nous et de nos symptômes. C’est un retour du sujet de la parole sur lui-même quand il peut interroger la construction de son histoire à travers l’interprétation de ses symptômes. Ce livre porte aussi sur la survie du yiddish aujourd’hui malgré la destruction. des extraits traduits en français de plus 300 interviews en yiddish faites par Max Kohn pour des média internationaux depuis 2006, proposent une clinique du yiddish actuel où le partage entre ce qui est vivant et mort et entre les générations se redistribue autrement. L’important, ce n’est pas de parler une langue, mais de l’écouter en faisant une place au sujet de l’inconscient. Le yiddish est souvent en loque chez le sujet. Réfléchir sur une clinique du yiddish sans la réduire à une psychopathologie et à une appartenance culturelle, c’est analyser ce transfert à une loque. Quatre parties vennent l’illustrer : 1. Le sujet aime et tue quand il parle, 2. Rencontres, 3. Avoir des oreilles et 4. La confusion des langues. L’intitulé de Le sujet aime et tue quand il parle a été choisi pour mieux se rendre compte qu’on ne sait pas quand on parle si ce que l’on dit est constructif ou destructif. Les parties Rencontres et Avoir des oreilles mettent en relation l’écoute de soi, celle des autres, des affects en soi et affects chez les autres. La confusion des langues évoque la situation de confusion dans laquelle nous sommes quand nous parlons.
ISBN : 979-10-90590-55-7
Le récit dans la psychanalyse
25,00 €
Auteur : Max KOHN
Année : 2014
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce livre répond à la question suivante : quelle est la place du récit clinique chez les psychanalystes ? Le champ de la psychanalyse se situe entre le rhétorique, un art de la persuasion et le narratif, une mise en représentation d’événements réels ou fictifs par le langage. La psychanalyse est à un carrefour entre des événements cliniques et conceptuels dont des récits témoignent. Dans le processus de la cure se joue une ouverture originale sur l’événementiel et l’historique qui engage l’éthique du psychanalyste.
À partir d’un noyau d’auteurs, Freud, Klein, Winnicott, Max Kohn dégage la place du narratif dans le récit clinique des psychanalystes. Le récit dans la psychanalyse peut-il échapper à la rhétorique ? Qu’est-ce que raconter au plus juste quand on est psychanalyste ?Le récit clinique peut faire événement, c’est-à-dire inscrire une déliaison inédite, un effet de sens inattendu. La place du récit clinique pour nous analystes a les apparences d’un symptôme, il s’y joue le rapport à notre désir. Le désir de parler de sa pratique se heurte à l’exigence de rester discret. Le compromis entre le désir et son refoulement fait symptôme dans la pratique du récit clinique et ce d’autant plus qu’il s’adresse à un lecteur. Entre le subjectif et l’objectif, il y a un trajet du narratif qui témoigne de l’espace du transfert et du contre-transfert, c’est-à-dire de la cure. C’est la spécificité de la psychanalyse de poser ce problème, et qui fait qu’il ne s’agit pas de littérature. Si la psychanalyse est prise dans un effet de littérature, elle témoigne avant tout du transfert.
ISSN : 2109-7305
ISBN : 979-10-90590-20-5