La maison d’édition dédiée à la psychologie et aux sciences humaines

Shop Grid- 4 Columns

Shop Grid- 4 Columns2021-03-01T16:55:57+01:00
  • A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 7 – 1985-1988

    28,00 

    Auteur : Arthur TATOSSIAN
    Année : 2022
    Collection : Psychopathologie fondamentale

    Description :

    Ce tome 7 incite à réfléchir sur des situations rencontrées au quotidien en clinique psychiatrique : le diagnostic, la démence, la dépendance et les dépressions mais aussi les maladies neurotologiques. A. Tatossian développe les concepts de démence, de traumatisme psychique et précise ce qu’il faut entendre par « biographie ». Il montre comment l’animal apparaît dans les manifestations cliniques chez le patient psychotique et l’intérêt de la possession d’un animal chez certains de ces malades. Une intéressante comparaison est faite du vécu, de la communication, de l’altérité et de la subjectivité du psychotique et du cancéreux suivie de la place du cancer dans la littérature selon que l’écrivain vit la phase terminale d’un proche, lorsqu’il décrit le vécu de son propre état cancéreux ou encore quand il rapporte simplement les faits observés en milieu cancérologique.

    Dans la prise en charge du malade psychique, l’auteur met en garde sur le danger de priver le patient de toute autonomie (attitude substitutive dominante) l’exposant à une passivité et à une soumission pouvant conduire à la chronicisation de la pathologie et toujours à la perte de sa liberté, proche de l’assistance. Il insiste sur la nécessité d’une attitude devançante-libérante et sur l’intérêt d’hospitalisations aussi courtes que possible, principes qu’il a appliqués lors de l’organisation de son service à l’hôpital Sainte Marguerite à Marseille en 1972.

    Véritable problème de société, les dépressions sont analysées et une distinction est faite entre les dépressions graves, dont la mélancolie, et les autres, les plus fréquentes, dont la plupart échappent au regard d’un médecin, psychiatre ou omnipraticien. L’auteur explique pourquoi il faut éviter l’abus des antidépresseurs et privilégier la psychothérapie et surtout l’aménagement du mode de vie et de l’environnement.

    Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.

    ISBN : 978-2-491494-67-4

  • BILINGUISME ET INTELLIGENCE – don de soi – perte de soi

    20,00 

    Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA

    Avec la participation de : M. WOLF-FÉDIDA, H. FU, N. PLET, C. DE LUCA BERNIER, W. NASSOUR, M. TALBI, P. McCARTHY, J. VU TONG, P. FÉDIDA, G. CHARBONNEAU, V. LINA

    Année : 2017
    Collection : Langage

    Description :

    L’intelligence suscite diversement la curiosité, l’admiration ou l’envie. La pratique de plusieurs langues connaît un peu la même appréciation variant entre l’engouement et le rejet. En parlant de l’intelligence et du bilinguisme, ou du plurilinguisme, tous croient savoir de quoi il s’agit. Mais à y réfléchir d’un peu plus près, cela devient moins clair.

    Chacun a une certaine idée sur la chose mais l’objet se dérobe facilement quand il faut le définir. On risque ainsi de faire appel à l’ évaluation: « Il n’y a qu’à passer un test ! » Pourtant que connaît-on de plus à l’intelligence et à la cohabitation de langues, une fois un résultat chiffré obtenu ?

    L’effet du renseignement chiffré risque de produire une impression d’information tautologique voire paradoxale. Si l’on ressent le besoin d’évaluer l’intelligence ou la capacité à pratiquer des langues, c’est que l’on a déjà une idée sur le rôle que cela pourrait jouer pour une personne et expliquer sa réussite ou le contraire.

    L’équipe de chercheurs composée de psychologues cliniciens, psychothérapeutes / psychanalystes et psychiatres plurilingues fait ici part de son expérience sur le terrain clinique avec les patients ou les élèves pour expliquer comment ils vivent leur intelligence ou leur bilinguisme/plurilinguisme. Le cadre d’observation se situe donc dans le soin. Cela ne voudra pas dire que ces phénomènes sont à soigner de manière générale, mais qu’ils peuvent donner des renseignements précieux sur les caractéristiques de la souffrance psychique chez une personne. Ces champs d’investigations volontairement inattendus rendent compte d’une autre manière comment l’intelligence ou la capacité pour les langues est vécue par une personne et éclairent ceux qui en sont directement concernés. Cette équipe a investi la recherche sur le bilinguisme depuis plusieurs années. Suite à la demande récurrente « quel est le rapport entre le bilinguisme et l’intelligence ? », cet ouvrage propose de répondre à cette question et d’ouvrir à une réactualisation de la conception de l’intelligence.

    Mareike WOLF-FEDIDA, professeur des universités, Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS, E.A 3522), Université Paris Diderot – Paris 7, Sorbonne Paris Cité, a créé l’équipe de recherche sur la phénoménologie du langage et le bilinguisme vécu comme une application de la psychopathologie fondamentale, réunissant la phénoménologie et la psychanalyse, et ouvrant à d’autres disciplines.

    ISBN : 979-10-90590-61-8

  • LE TEMPS DANS L’INCONSCIENT ET DANS LA PSYCHANALYSE

    23,00 

    Auteur : Isabelle Garniron et Pierrick Brient
    Année : 2023
    Collection : École freudienne

    Description :

    La notion de temps en psychanalyse est centrale, et rassemble nombre des points qui posent les questions de ce qu’il en est de cet engagement et de sa rigueur. Elle a même été l’objet d’âpres discussions et de dissensions au sein des associations de psychanalyse. Ce volume rassemble des interventions faites au sein de l’École Freudienne. La cure elle-même est une cure qui prend du temps. Ce n’est pas pour rien qu’un des derniers articles de Freud s’intitule Analyse finie et analyse sans fin. À l’intérieur même de la cure, il y a la nécessaire répétition des séances, avec les tours et retours autour du vide de la Chose, mais aussi il y a la question de la durée de la séance, qui a valu à Lacan les foudres dans les années 1960. Se posent aussi les questions de la mémoire et de l’oubli, avec le nécessaire temps de l’attente : « L’analyste n’attend rien d’autre que de l’inattendu. » C’est que l’inconscient lui-même « ignore le temps », au sens de la durée : pour lui, le temps, c’est celui de la répétition, de ce qui insiste pour se faire entendre. C’est aussi le temps de l’“après-coup”, ce fameux Nachträglich, très tôt mis en évidence par Freud. Et je rappelle les trois “temps logiques” de Lacan, avec l’instant de voir, le temps pour comprendre et le moment de conclure… Le temps en analyse : une notion sans fin…

    ISBN : 978-2491494-94-0


     

  • L’événement psychanalytique dans les entretiens en yiddish

    22,00 

    Auteur : Max KOHN
    Année : 2015
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    Comment déceler un événement psychanalytique dans des entretiens en yiddish aujourd’hui ? Telle est la question à laquelle l’auteur invite son lecteur à réfléchir. Car le yiddish est la langue vernaculaire des Juifs ashkénazes composé d’hébreu, d’araméen, de langues romanes slaves et de moyen haut allemand. Un effet de yiddish traverse l’histoire de la psychanalyse ouvrant à la possibilité d’un événement de parole, d’un écart à une langue. Un événement psychanalytique est une déliaison des représentations nous permettant de décoller de nous-mêmes, des mots figés en nous et de nos symptômes. C’est un retour du sujet de la parole sur lui-même quand il peut interroger la construction de son histoire à travers l’interprétation de ses symptômes. Ce livre porte aussi sur la survie du yiddish aujourd’hui malgré la destruction. des extraits traduits en français de plus 300 interviews en yiddish faites par Max Kohn pour des média internationaux depuis 2006, proposent une clinique du yiddish actuel où le partage entre ce qui est vivant et mort et entre les générations se redistribue autrement. L’important, ce n’est pas de parler une langue, mais de l’écouter en faisant une place au sujet de l’inconscient. Le yiddish est souvent en loque chez le sujet. Réfléchir sur une clinique du yiddish sans la réduire à une psychopathologie et à une appartenance culturelle, c’est analyser ce transfert à une loque. Quatre parties vennent l’illustrer : 1. Le sujet aime et tue quand il parle, 2. Rencontres, 3. Avoir des oreilles et 4. La confusion des langues. L’intitulé de Le sujet aime et tue quand il parle a été choisi pour mieux se rendre compte qu’on ne sait pas quand on parle si ce que l’on dit est constructif ou destructif. Les parties Rencontres et Avoir des oreilles mettent en relation l’écoute de soi, celle des autres, des affects en soi et affects chez les autres. La confusion des langues évoque la situation de confusion dans laquelle nous sommes quand nous parlons.

    ISBN : 979-10-90590-55-7

  • BILINGUISME ET MONOPARENTALITÉ – handicap et discriminations inaperçues

    22,00 

    Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA
    Année : 2013
    Collection : Langage

    Description :

    Une famille sur cinq est monoparentale et le bilinguisme toucherait une famille sur quatre. On estime que les chiffres augmentent, et la monoparentalité et le bilinguisme sont beaucoup plus répandus qu’on pense. Puisque le bilinguisme est aussi répandu, il est étonnant qu’il intrigue toujours et suscite toutes sortes de préjugés. Deux tendances croissantes se conjuguent dans notre recherche: celle de la famille monoparentale et celle du bilinguisme. Les auteurs de cet ouvrage se sont montrés attentifs à l’évolution de ces tendances dans notre société et donnent un aperçu sur les témoignages récoltés auprès du parent isolé, de l’enfant ou des enfants de familles monoparentales bilingues sur la cohabitation de langues et de cultures dans leur famille. S’intéresser à ce vécu est un travail important dans la psychothérapie, mais aussi dans toute situation de soin médical, dans l’assistance sociale, éducative et administrative.

    La présence du bi- ou plurilinguisme dans une famille monoparentale signale souvent qu’il manque quelqu’un qui donne sens à cette présence de la pluralité des langues et des cultures: l’autre (souvent le parent) n’est plus là pour représenter la langue qui fait partie de la vie familiale et qui est désormais la sienne. Dans cette nouvelle forme de famille, le parent isolé deviendra porteur isolé de langues et de cultures. Cette situation porteuse de créativité comporte aussi des vulnérabilités et doit surmonter le risque du handicap.

    ISBN : 979-10-90590-04-5

  • DICO INSOLITE DES MOTS – Des maux d’esprit entendus sur le divan

    12,00 

    Auteur : Michelle-Andrée Abitbol-Bergheimer
    Année : 2023
    Collection : Langage

    Description :

    Mots d’Emploi 

    Ces Mots vous invitent à lire et à rire, sortis de leur enveloppe académique. Il se lit comme un livre de poésie, d’humour laissez-vous trans-porter par la musicalité de ces mots qui seront votre guide, ils refusent l’ordre pour mieux vous surprendre et vous emmener en voyage.

    Des mots d’analysants.e écoutés par cette psychanalyste, ses paroles entendues par eux.  Elles, leurs mots et ses paroles transformés par les uns.e et les autres ont donné  naissance à ce livre. Une écriture à plusieurs cordes vocales qui ont accordé leur « Vie au long » des séances. Des mots d’esprit humains communs épithètes d’enfants, adolescents, femmes, hommes qualificatifs de leurs maux qui racontent des histoires.  Des consonnes, des voyelles, des syllabes aux accents aigus et parfois très graves vous feront voyager avec humour, poésie à travers des mots communs qui résonnent d’une façon bien singulière, ils apporteront des sourires au cœur, de la tendresse aux lèvres telle une chanson douce. Conjuguons le visuel avec l’ouïe pour écouter vos mots au bout de la langue faisant écho à votre voix pour retrouver vos esprits.

    Toute ressemblance avec vos pensées n’est pas pure coïncidence puisque ceux sont vos sœurs, vos frères humains qui les ont exprimés. Les mots ont été choisis par la fréquence de leur emploi, leurs définitions sont plurielles car vous l’aurez constaté les maux sont bien singuliers à chacun. Convaincue que tout Être humain est doté de créativité quelle qu’elle soit, le chapitre IX vous est consacré où vous pourrez rajouter  vos propres mots avec votre définition ou les dessiner ou les poétiser ou…Allez jeter  l’Encre, à vos plumes !

    Si le « mal a dit » stop, écoutez-le autrement il vous indique probablement le sens de votre vie. Quand le  »mal à dire » se transforme en maladie, quand on tue nos mots de l’esprit, ces non-dits parlent par des maux dits autrement dans le corps et l’esprit. Et si le bien-Être était d’écouter nos « mal ’heures » pour retrouver nos « Bon’ Heures »

    Michelle-Andrée Abitbol-Bergheimer est Psychanalyste-Psychothérapeute. Elle st aussi co-auteur de  Familles Face au Divorce, éd. Safed, 2002 ;  Dictionnaire humoristique selon la psy du 126, Du panthéon, 2013 ;  avec Paul Sillam, Psychanalyste et religieux, regards croisés sur vingt-deux consultations, Desclée de Brouwer, 2015.

    ISBN : 978-2-491494-88-9

     

  • P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 10 – 1995-1996

    28,00 

    Auteur : Pierre FÉDIDA
    Année : 2024
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    L’année universitaire 1995/1996 est une année charnière qui marque un passage sur le plan sociétal et universitaire. L’esprit du temps a changé avec l’avancée technologique en médecine nécessitant de faire appel à la bioéthique. Pierre Fédida, cofondateur du Centre de l’Étude du Vivant, fait débat avec les sujets d’actualité traités dans les forums organisés au sein de l’Université. Non seulement les scientifiques de différentes disciplines y collaborent mais cela devient un événement, un sujet de société, dont le journal de l’Université rend compte à travers un interview avec P. Fédida. Alors que la demande des patients pour la prescription des médicaments psychopharmacologiques devient la règle dans la société, cela bouscule d’un coup le débat sur la psychanalyse – à savoir si cela signifie sa disparition ou non -, et sur la psychiatrie, puisque la psychopathologie risquerait de disparaître si le symptôme pouvait être éradiqué immédiatement de façon biochimique. Mais est-il possible de supprimer un symptôme psychique ? Le débat dans la psychanalyse se resserre alors sur les fondamentaux à interroger : l’interlocuteur, la règle fondamentale, le cadre, la formation, la visée psychothérapique ou non, l’intersubjectivité, le traitement de l’angoisse jusqu’au site même de la scène d’une cure.

    Parallèlement à ces bouleversements dans les débats, l’histoire de la formation s’écrit à travers la disparition de Juliette Favez-Boutonnier, laquelle donne l’occasion de rappeler l’importance de l’action pour la formation clinique en psychologie de J. Favez-Boutonnier et ce que fût l’Université Paris 7 et la haute lutte pour la formation adaptée à la clinique au sein de l’université. Ainsi les étudiants, après leurs études, se retrouvaient sur le terrain clinique – terrain en pleine mutation – et non complètement perdus. L’hommage de P. Fédida à J. Favez-Boutonnier et le rappel historique de Jacques Gagey, reproduit ici en annexe, donne une idée assez fidèle de ce que pouvait être la situation à la sortie de mai 1968 lors de la création de cette U.E.R. de « Sciences Humaines Cliniques ». Il faut souligner aussi la bonne volonté des étudiants en psychologie clinique a contribué à la solidité de leur formation laquelle commence à être un peu le fil conducteur de l’histoire de ce qui était devenu une U.F.R. entretemps car cette histoire était aussi un peu la leur tout comme celle des enseignants-chercheurs.

    Pendant que l’histoire universitaire se raconte, une autre histoire toute nouvelle se développe sous nos yeux par les écrits concernant la formation des psychanalystes et des étudiants ; la responsabilité de tous est, en quelque sorte, engagée pour veiller aux contenus de la formation en anticipant les besoins de prise en charge psychologique dans la société dans laquelle nous vivons. Désormais, une certaine vigilance commence à s’imposer vis-à-vis des phénomènes de société qui ne manqueront pas à se multiplier dans les années à venir.

    Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7),  a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.

     

    ISBN : 978-2-491494-98-8

     

  • Louis Ferdinand Céline, Samuel Beckett. Un abécédaire d’agonie.

    19,80 

    Auteur : Yoan LOISEL
    Année : 2022
    Collection : Littérature

    Description :

    Pour dire vite : l’un en rajoute où l’autre efface.
     — Je ne vois toujours pas le rapport.
    — Le rapport ? C’est la littérature.
    « Cet abécédaire les rassemble autant qu’il établit leur distance symétrique. Il emprunte ainsi certaines circonvolutions qui, au-delà du portrait l’un dans l’autre, révèlent une substance rémanente. Celle de notre littérature en ses ambitions et ses limites, poussées des tumultes d’un xxe siècle n’en finissant pas de finir. »

    ISBN : 978-2-491494-79-7

  • Violences collectives, crimes de masse et terrorisme – Approches clinique, criminologique, philosophique

    25,00 

    Auteurs : Patricia Cotti, Thierry Lamote, Adriana Varona, Thierry Toutin, Stamatios Tzitzis, Dr Guillaume Monod, José Guttiérez, Soraya Ayouch, Jean Motte dit Falisse, Simon Dureuil, Yassine Slama, Pr Mohammed Ham, Jessica Choukroun-Chenowitz, Dina Germanos besson, Vassiliki-Piyi Christopoulou.
    Année : 2023
    Collection : Criminologie

    Description :

    Les enquêtes indiquent, depuis une trentaine d’années, une augmentation des violences collectives et des meurtres de masse, aussi bien les tueries en milieux scolaire ou universitaire que les actes terroristes islamistes ou extrémistes, les rixes entre bandes ou les affrontements de hooligans. Selon le rapport du FBI « 20 years review, Active shooters incidents 2000-2019 », le nombre de tueries de masse aux Etats-Unis a été multiplié par 10 en 20 ans. Plus largement, une carte établie par ACLED (The Armed Conflict Location & Event Data Project) donne un panorama exhaustif des violences collectives (assaillants solitaires, crimes en bandes, etc.) à travers le monde entre 2021 et 2022 : les phénomènes recouvrent la carte, prolifèrent en même temps que la densité démographique.

    Les travaux rassemblés dans cet ouvrage visent à englober, dans une même réflexion, les violences collectives (rixes, émeutes), la radicalisation, le terrorisme et les crimes de masses (meurtres de masses, crime organisé, massacres rituels). Nous montrerons que la compréhension des cas de « terroristes assaillants solitaires » (tels Tobias Rathjen) implique de prendre en compte de la dimension psychopathologique des actes criminels. Que l’on ait affaire à des psychotiques, des névrosés ou des pervers, la question qui traversera nos discussions cliniques touchera à l’énigme de l’acte meurtrier, que la notion de passage à l’acte ne permet pas toujours de saisir dans toute sa complexité. Que faire, en effet, des meurtres longuement mûris ? Comment articuler le système de pensée (idéologie ou délire) et l’acte criminel proprement dit ? Si lien il y a, quelle part y prend le sujet lui-même, dans ses coordonnées les plus intimes ? Et enfin, comment analyser les actes criminels commis par des groupes, soit dans les phénomènes de rixes entre bandes, soit dans des contextes de meurtres collectifs (La Famille Manson) ou de criminalité mafieuse (les Sicarius de Colombie) ?

    Ce travail collectif sera l’occasion, à partir des données de la clinique et d’un débat avec le Droit et la philosophie, de répertorier les effets des violences collectives contemporaines sur nos institutions et de faire un point sur les dispositifs de prévention et d’accompagnement qui se sont construits pour en amortir les effets sur le vivre ensemble.

    ISBN : 978-2-491494-87-2

     

  • CLINIQUE DU LEBENSWELT : PSYCHOTHÉRAPIE ET PSYCHOPATHOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUES

    25,00 

    Auteur : Arthur TATOSSIAN, Virginia MOREIRA, Jeanine CHAMOND et al.

    Préface de Jeanne TATOSSIAN

    Année : 2016
    Collection : Phénoménologie

    Description :

    Prendre en compte le monde vécu du patient, partager son monde devenu notre monde et l’y accompagner dans l’aventure psychothérapique à partir d’une herméneutique de la clinique du Lebenswelt prend le sens d’une véritable éthique d’être avec l’autre.

    Le concept husserlien de Lebenswelt peut se traduire par monde de la vie ou monde vécu : il est au centre des travaux du grand psychiatre phénoménologue marseillais A. Tatossian. Neuf de ses articles, pour la plupart inédits ou restés très confidentiels, paraissent enfin dans la première partie de ce livre. Le lecteur découvrira des études approfondies de la phénoménologie du corps, de la clinique de la dépression, de la schizophrénie et du temps humain, mais aussi une réflexion de fond sur la clinique, sur les rapports entre symptômes et phénomènes, sur l’inconscient et sur l’apport de la phénoménologie à la psychiatrie. La seconde partie du livre expose la relecture personnelle que fait V. Moreira de Tatossian, de Merleau-Ponty et des grands psychiatres phénoménologues européens dans une optique clairement affirmée de pratique psychothérapique. Grâce à elle, grâce à ses livres, à ses traductions et diffusions au Brésil des travaux de Tatossian, de nouvelles orientations de recherches théoriques et cliniques en psychopathologie phénoménologique ont vu le jour au Laboratório de Psicopatologia e Clínica Humanista Fenomenológica (APHETO) qu’elle dirige à l’Université de Fortaleza. De son point de vue d’Outre-Atlantique, V. Moreira réinterroge la psychiatrie phénoménologique européenne dans son histoire et son implication dans la pratique psychothérapique. Pour l’aider à creuser certaines problématiques, elle a su de plus mobiliser des élèves, des collègues, des amis, tels T. Telles et la notion de liberté chez Merleau-Ponty, E. Leite et la dépression, J. Pita et le délire, J. Chamond et la névrose obsessionnelle, L. Bloc et la question de l’articulation entre théorie et pratiques. à la fois clair, rigoureux, didactique et original, cet ouvrage s’adresse aux étudiants débutants comme aux chercheurs confirmés, aux philosophes curieux de la clinique psychiatrique comme aussi aux psychothérapeutes soucieux de trouver un fondement théorique solide et validé à une pratique clinique qui ne se satisfait pas des impasses actuelles de la psychologie positive ou des incantations du New Age.

    ISBN : 979-10-90590-54-0
    ISSN : 2109-7305

  • P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 3 – 1977-1982

    30,00 


    Auteur : Pierre FÉDIDA
    Année : 2020
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    Ce troisième volume des œuvres complètes de Pierre FÉDIDA comporte les textes entre 1977 et 1982. Ils sont le reflet des préoccupations de la recherche en psychanalyse, en France. Mais l’auteur affirme son style et ses angles de vue qui lui sont propres. Ceux-ci vont se sillonner à travers son œuvre comme l’avait déjà pressenti Jean-Bertrand Pontalis quand il en a témoigné dans Le Monde des livres à l’occasion de la soutenance de la thèse d’État de P. Fédida (le passage obligé pour devenir professeur des universités). Dans la même année, P. Fédida a publié trois livres d’un coup (Le concept et la violence, Corps du vide et espace de séance et L’absence) sont compter les articles de réflexions figurant dans ce volume sur le fait clinique dans la psychanalyse, sur le rapport entre l’écriture et la clinique, sur la question du corps, du somatique et du sexuel dans une psychanalyse, sur la notion d’états limites ainsi que sur le cas limite par rapport au cas réputés difficiles.

    À cette époque se posent les questions essentiellement pour la première fois à savoir définir la « spécificité de la preuve dans le cas clinique » et à s’interroger sur la collaboration entre le travail psychanalytique et la consultation médicale, la prescription du médicament, et plus particulièrement, avec la consultation en génétique dans une perspective de la filiation en rapport avec la symbolisation psychique. Autant de dire que c’est de l’actualité.

    En 1979, il est déjà question du « retour à Freud » dans un climat de forte influence par Jacques Lacan, en France, et par la psychanalyse anglaise et américaine. Le psychanalyste était alors appelé à se situer par rapport à ces références. Il devait se questionner par rapport à l’indication d’une cure psychanalytique ou non chez un patient. Celui-ci n’allait pas être facilement admis en psychanalyse et la notion du borderline a constitué en quelque sorte un point d’orientation sur ce que l’on ne pouvait espérer d’une psychanalyse ou non, d’une part, et le danger, d’autre part, de basculer dans une psychothérapie bienveillante avec un certain profil de patients au risque de les installer dans leur symptôme.

    Enfin, ce tome trace le début d’une période très féconde d’une synergie entre l’organisation de recherche au sein du laboratoire de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques à l’Université Paris 7, le développement d’une activité de publication et de recherche qui a été exemplaire (la qualités des débats des collègues entre eux), et une collaboration nationale entre les universités et les équipes de recherches. À cette époque, la recherche a commencé à prendre une tournure internationale. C’est un fort potentiel de recherche pour une envolée de productivité en matière d’échanges scientifiques et de publication.

    Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), il a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation Institut de la Pensée Contemporaine, co-création Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale », il est l’auteur d’environ 250 publications dont des traductions en plusieurs langues.

    ISBN : 979-10-90590-81-6

  • TERRE-MÈRE ET DÉPENDANCES

    24,00 

    Auteur : Colette LHOMME-RIGAUD, préface de Marcel Rufo
    Année : 2011
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    La perte de la terre-mère et de l’origine sont les concepts clefs de ce livre permettant de comprendre les mécanismes à l’oeuvre dans le recours aux substances toxiques, en particulier à l’adolescence. L’ouvrage tend à montrer, à travers des cas cliniques, la connexion entre les conduites de dépendance et les événements de vie des ascendants, désignés sous le terme de traumatismes transgénérationnels. L’idée d’une transmission d’actes transgressifs, provenant des ascendants et entraînant une pathologie chez les descendants, est présente dans les mythes grecs à travers la notion de fatalité.

    Les processus d’incorporation sont sur le devant de la scène clinique lorsque les ascendants effectuent des actes transgressifs ou subissent des événements traumatiques qui ont débordé leur possibilité de mentalisation. La répercussion de ces vécus appartenant à la préhistoire du sujet prend alors des modalités mélancoliques. Les processus addictifs s’inscrivent dans ce destin décrit dans les mythes, du fait qu’ils comportent tous un fantasme d’incorporation annihilant le processus d’introjection.

    L’auteur, spécialiste de l’approche interculturelle, analyse cette relation anormalement rapprochée entre le sujet de la 3e génération et son ascendant grand-parental. Car celle-ci entraînera ensuite une modification de la relation filiale de ce sujet avec l’axe parental par la confusion des générations. Selon l’enfant, les premiers êtres créés sur terre sont forcément ses aïeux: le lieu qu’ils occupent est donc l’origine en soi de tout et de l’enfant lui-même. L’ »ex-il » réactive ces représentations et angoisses archaïques en décentrant le sujet et l’aliénant. L’exil vécu par les ascendants, en faisant perdre la terre-mère, par une effraction véhiculée à travers plusieurs générations, ne perd pas de sa dangerosité à travers le temps. Le risque est de faire se dissoudre l’origine primordiale.

    Colette LHOMME-RIGAUD est professeur à l’Université Paris 5 – René Descartes. Psychanalyste et psychothérapeute, elle a fondé une formation interculturelle à l’Université de Montpellier et l’a poursuivie à l’Université René Descartes; elle est l’auteur de nombreuses publications autour de la phobie infantile, les fonctionnements limites et les processus addictifs à l’adolescence.

    ISSN : 2109-7305
    ISBN : 978-2-9524573-5-2

Titre

Aller en haut