La maison d’édition dédiée à la psychologie et aux sciences humaines

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  • BILINGUISME ET MONOPARENTALITÉ – handicap et discriminations inaperçues

    22,00 

    Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA
    Année : 2013
    Collection : Langage

    Description :

    Une famille sur cinq est monoparentale et le bilinguisme toucherait une famille sur quatre. On estime que les chiffres augmentent, et la monoparentalité et le bilinguisme sont beaucoup plus répandus qu’on pense. Puisque le bilinguisme est aussi répandu, il est étonnant qu’il intrigue toujours et suscite toutes sortes de préjugés. Deux tendances croissantes se conjuguent dans notre recherche: celle de la famille monoparentale et celle du bilinguisme. Les auteurs de cet ouvrage se sont montrés attentifs à l’évolution de ces tendances dans notre société et donnent un aperçu sur les témoignages récoltés auprès du parent isolé, de l’enfant ou des enfants de familles monoparentales bilingues sur la cohabitation de langues et de cultures dans leur famille. S’intéresser à ce vécu est un travail important dans la psychothérapie, mais aussi dans toute situation de soin médical, dans l’assistance sociale, éducative et administrative.

    La présence du bi- ou plurilinguisme dans une famille monoparentale signale souvent qu’il manque quelqu’un qui donne sens à cette présence de la pluralité des langues et des cultures: l’autre (souvent le parent) n’est plus là pour représenter la langue qui fait partie de la vie familiale et qui est désormais la sienne. Dans cette nouvelle forme de famille, le parent isolé deviendra porteur isolé de langues et de cultures. Cette situation porteuse de créativité comporte aussi des vulnérabilités et doit surmonter le risque du handicap.

    ISBN : 979-10-90590-04-5

  • La vie d’une femme à des messieurs sans compréhension

    19,99 

    Auteur : Alain GOULET
    Année : 2011
    Collection : Littérature

    Description :

    « Elle s’appelait Lise et c’était ma grand-mère ». Ainsi commence l’histoire romanesque, touchante et tragique d’une femme qui aspirait à être aimée et à aimer, qui avait décidé d’être libre et qui, peu à peu, s’est trouvée vaincue et acculée à la mort. Mais avant de se passer une corde au cou, se sentant méconnue, elle a tenu à témoigner du parcours de son existence dans un coin de campagne de la Thiérache à une époque marquée par les guerres, et au-delà d’elle, pour toutes les femmes qui, comme elle, ont fini par être écrasées par leur entourage et les circonstances de la vie. Cette histoire, c’est donc d’abord elle qui l’a écrite pour témoigner de ce qu’elle avait vraiment vécu et se faire reconnaître de tous les hommes auxquels elle s’était confrontée, engoncés dans leur prétendue.

    Par-delà ce destin singulier, cette chronique réveille aussi toute une époque, éclaire un milieu, et constitue une tranche d’histoire vécue dans un coin de la France de la première partie du XXe siècle. Au passage, on y trouvera matière à méditer sur ce qu’on appelle la folie et la manière dont elle peut se saisir de chacun, avec son dramatique engrenage.

    On se constitue toujours à travers autrui, par transmission ou élection. Grande loi universelle de la sympathie et de l’amour.

    ISBN : 979-1-0905905-6-4

  • LES PEUPLIERS ET LES BOEUFS BLANCS – Petite chronique de la réclusion ordinaire à la fin du XXème siècle

    24,00 

    Auteur : Michaël GUYADER
    Année : 2021
    Collection : Psychiatrie

    Description :

    Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur, ancien psychiatre dans ces institutions, décrit le parcours de patients de l’hôpital psychiatrique, de pauvres hères pensionnaires
    d’un hospice départemental ou de résidents d’un foyer d’hébergement.

    Toutes les situations décrites ont été réelles, l’histoire des personnages est largement romancée.

    Michaël Guyader dénonce vivement les effets délétères sur ces êtres humains de leur placement dans ce qu’il convient d’appeler des circuits d’exclusion et du sadisme ordinaire le plus souvent exercé sous les oripeaux de la bien pensance et à l’aune de l’ordre moral.

    Il s’agit aussi pour lui de louer le génie relationnel de ceux qui soignent, prennent soin, font accueil à la détresse de leurs semblables.

    C’est là enfin un témoignage ému de l’aptitude qu’ont, tout exclus qu’ils soient, ceux qui sans relâche inventent des manières de vie digne dans des lieux qui sans ces créations pourraient n’être que des cimetières sans raison.

    ISBN : 978-2-491494-58-2

  • SARTRE OU LA CONSCIENCE SOUVERAINE – CRITIQUE DE L’OCCIDENTALOCENTRISME

    27,50 

    Auteur : Bassidiki COULIBALY
    Année : 2020
    Collection : Littérature

    Description :

    Très tôt Sartre a pris conscience de son engluement dans des héritages, à commencer par celui de la civilisation. Cette civilisation est celle qui s’est d’abord nourrie d’apports exogènes pour ensuite se targuer d’avoir donné naissance au logos entendu à la fois comme étant la parole, la logique, le discours écrit, la loi du monde, l’intelligence, la science, la rationalité, la raison. Au prix d’une guerre sans merci contre tout ce qui n’est pas elle, contre tout ce qui ne fait pas son affaire, « la raison grecque » a procédé méthodiquement à une liquidation des dieux de l’Olympe, à une émancipation de la « raison mythologique », pour finalement s’imposer au fils des siècles, ses millénaires comme Civilisation ou Raison. En effet de sa « naissance » à nos jours, la Raison ne sait faire que trois choses et rien d’autre : mater, formater, colmater la nature en l’homme et hors de l’homme.

    En effet pour se constituer, s’imposer et dominer sans partage, tout en « persévérant dans son être » la Raison a sécrété des tautologies, des dogmatismes, des idoles, des principes (le principe d’identité,…),  des mythes (le mythe de l’innocence…), des normes, des codes, des lois, des institutions (l’Eglise, l’Inquisition, l’Etat, la prison,  etc.), le souverain (roi, prince, empereur, pape, présidents…) le tout charpenté sous forme d’échelle ou de pyramide, cela s’appelle la hiérarchie. Grâce à ses courtisans qui font corps avec la hiérarchie, la Raison se révèle omniprésente, omnipotente, omnisciente : elle est l’âme de la hiérarchie, incrustée dans l’encéphale humain et nulle part ailleurs. Ainsi la Raison a ses thuriféraires, ses inquisiteurs, ses bataillons armés, mais aussi ses fonctionnaires, ses enfants prodiges et ses marginaux, ses enfants terribles et ses rebelles. L’individu nait, vit et meurt sous le joug de la Raison, trop souvent avec le risque de passer au large de sa propre existence. Pour Sartre entre l’être et le néant, il y a l’existence qui nous place d’emblée devant une alternative, sans échappatoire : l’obéissance ou la révolte.

    Sur l’échiquier de l’existence, Sartre a traversé le XXe siècle en choisissant d’incarner le personnage du fou de dame Raison. Gavé aux mamelles de la Raison, Sartre a pris le temps de connaitre ses petits secrets, de comprendre sa folle constitution, sa funeste histoire, son fonctionnement théologique, ses desseins inhumains. Sans foi ni loi, sans droit ni devoir, Sartre a décidé en toute souveraineté d’affronter la Raison avec ses petits bras, de faire feu de tout bois en retournant contre la Raison ses propres armes, en « homme total » : totalement engagé, totalement libre. En son nom, et au nom de tous ; avec générosité et amour, partout où la Raison domine et opprime. L’intime conviction de l’« homme total », de l’« individu souverain » est qu’il faut se faire soi-même une raison car la force et les ruses la Raison ne peut avoir raison.

    Bassidiki COULIBALY est docteur en philosophie, chargé de cours à l’université de Strasbourg, il est également auteur d’articles et d’ouvrages, notamment Du crime d’être Noir. Un milliard de « Noirs » dans une prison identaire (2006).

    ISBN : 978-2-491494-09-4

  • ADAPTATION – Essai collectif à partir des paradigmes éthologiques et évolutionnistes

    25,00 

    Auteur : Sous la direction de Jérôme ENGLEBERT et Valérie FOLLET
    Année : 2016
    Collection : Hors collections

    Description :

    Quinze auteurs s’intéressent au regard qu’on peut porter sur le comportement de l’Homme. Issus de disciplines variées telles que la psychologie, la psychiatrie, la philosophie, l’anthropologie, ils se posent la question fondamentale des possibilités d’adaptation de l’être humain à son environnement. Cette recherche de compréhension est inspirée par des sources insolites telles que l’étude des conduites animales et leurs analogies avec le comportement humain, les perspectives évolutionnistes, la rencontre clinique ainsi que la confrontation à la psychopathologie.

    Par adaptation, l’on entendra un processus continu dans lequel s’inscrit chaque être vivant, et auquel participe tout acte, volontaire ou non. Celle-ci nous offre un angle de vue idéal pour identifier la logique structurelle sous-tendant le fonctionnement psychique de l’individu.

    L’adaptation repose sur un double mouvement, celui de la conformité aux contraintes de la vie quotidienne et celui de la créativité offrant la possibilité d’agir sur l’environnement. Ce subtil équilibre équivaut à la santé mentale, il est inhérent à la vie. Il ne faut donc pas poser la question  » S’adapte-t’on ? « , mais plutôt  » Comment s’adapte-t’on ? « .

    Le savoir qui s’esquisse au travers de cet essai participe à la construction d’une anthropologie. Celle-ci a pour objectif d’éclairer le praticien en sciences humaines, de susciter la réflexion épistémique du chercheur, mais également de fournir des matériaux utiles à l’avancement de la connaissance en matière d’adaptation.

    Jérôme ENGLEBERT est Docteur en psychologie, psychologue clinicien à l’établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique), et Maître de conférences à l’Université de Liège. Il y enseigne différents cours de psychopathologie et de psychologie clinique. Ses travaux portent sur le champ de la phénoménologie clinique. Il a notamment publié Psychopathologie de l’homme en situation (Hermann, 2013) et la réédition, en collaboration avec Valérie Follet, du livre d’Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014).

    Valérie FOLLET est psychologue clinicienne et experte à l’établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique). Ses recherches portent sur la psychologie clinique et ses liens avec l’éthologie. Elle a réédité, en collaboration avec Jérôme Englebert, le livre d’Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014) et co-signé à sa suite un Essai de psychopathologie éthologique.

    Illustration : Anouchka, André Englebert (2014)

    ISBN : 979-10-90590-53-3
    EAN : 9791090590533

  • P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 9 – 1994-1995

    30,00 

    Auteur : Pierre FÉDIDA
    Année : 2023
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    L’année 1995 est vouée à faire le point sur les psychoses, avec d’abord la schizophrénie, puis le rôle du diagnostic, la valeur clinique de la classification nosographique, le fonctionnement de l’interprétation, les bouleversements de l’imaginaire et l’aménagement d’une cure psychanalytique ou d’une psychothérapie. Pour cela, le tome 9 commence avec le cours magistral sur les schizophrénies qui reproduit fidèlement le programme de l’enseignement et les discussions avec les étudiants. Une réflexion de fond se trame à travers les textes de Pierre Fédida au sujet du besoin et de la nécessité de poser un diagnostic et de se représenter le fonctionnement psychique d’un patient. L’auteur discute du rôle de la schizophrénie dans la psychopathologie et notamment du besoin chez Bleuler de penser en terme de « clivage ».  Cela conduit à poser la question de la stabilité ou non d’une structure psychique, ce qui est discuté ici, et surtout à qui cela sert-il de penser en ces termes ? Cette réflexion révèle beaucoup de positions différentes aussi bien du côté du clinicien (transfert/contre-transfert), du statut d’une observation d’une production psychique, du fonctionnement de l’inconscient, d’une hygiène mentale et, en fin de compte, de la neuro-biologie et du cerveau tout court.

             C’est une époque où la psychopharmacologie est déjà bien avancée et complètement intégrée au traitement dans les consultations en médecine générale ou en psychiatrie. Cette nouvelle variable dans la psychothérapie et dans l’observation du psychique est discutée.  En même temps, P. Fédida fait le rapprochement avec les addictions qu’il considère comme une sorte d’automédication qui correspond, en quelque sorte, à la réponse selon une logique médicale. Il s’efforce enfin de distinguer la position du psychologue clinicien ou du psychanalyste par rapport à ce nouveau terrain clinique.

    Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7),  a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.

     

    ISBN : 978249149492-6

     

  • P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 4 – 1982-1984

    28,00 


    Auteur : Pierre FÉDIDA
    Année : 2020
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    Le rapport de la psychanalyse à la psychopathologie est examiné d’emblée et de manière plus étendue sous le rapport aux sciences, en général. Par cette méthodologie, il s’agit de savoir si, inconsciemment, se crée une fiction de la science de telle sorte que, par exemple, la biologie deviendrait une biologie imaginaire. Les contributions ici présentes constituent la base pour la conception de la psychopathologie fondamentale, que développera, quelques années plus tard, Pierre Fédida. Tout d’abord, faudrait-il se demander, selon lui, si la crise n’est pas une notion inhérente à la psychopathologie et si la chronicité constitue un véritable risque. La référence à la médecine et à la biologie est abordée sous l’aspect du dépassement théorique et des contours d’une discipline telle que la psychologie. Par exemple, la référence à la génétique interroge tout aussi bien le psychanalyste par rapport à une filiation imaginaire, que le généticien qui doit pouvoir anticiper sur ce qu’il peut communiquer à son patient. Comment ce dernier, peut-il l’entendre et de quelle façon le diagnostic sera intégré dans la vie du patient ?

    En ce début des années 1980, l’intérêt pour le somatique s’est déplacé vers les disciplines traitant du corps et du vivant, notamment la biologie. Pierre Fédida, directeur de l’UFR à ce moment-là, a organisé un grand débat sous la direction de ses collègues (François Gantheret, Jean Laplanche, Serge Leclaire) tout en conviant ses maîtres de pensée et amis pour s’assurer de la présence de la phénoménologie dans le débat ainsi que celle de la référence à la psychiatrie : Henri Maldiney, Jean Guyotat, Jacques Schotte … Comme il s’agit d’un moment important dans l’histoire de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Univ. Paris 7), le débat a été reproduit dans son intégralité. De même l’intervention de P. Fédida à la soutenance de la Thèse d’État de Maud Mannoni, dans ce lieu, pour discuter de la cohabitation entre psychose, institution et psychanalyse est reproduite. Cette thèse a inauguré une soutenance « sur travaux », précédant ainsi le passage de la Thèse d’État à l’Habilitation à diriger des recherches (HDR). En effet, lors de la création de « Bonneuil », M. Manonni a pu s’appuyer sur la collaboration de P. Fédida et de ses élèves à l’UFR.

    Les écrits de Fédida se consacrent également aux questions cruciales de la clinique psychanalytique, chahutée par les effets de société : le traitement de la violence, la culture du corps (body culture), la demande de supervision comme éventuel rattrapage d’un cursus universitaire ou au risque d’une cure personnelle trop sommaire, la référence à l’hypnose et à la suggestion et la tendance à la « libéralisation » de la psychanalyse. Toutes ces questions conduisent au travail sur le contre-transfert et l’auteur met ici en garde contre les expressions toutes faites entre psychanalystes.

    Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7),  a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.

    ISBN : 978-2-491494-16-2

  • PARLER DE LA MORT DANS LA PSYCHOTHÉRAPIE – Manuel intégratif pour évoquer la fin de vie, la mort et le deuil

    39,00 

    Auteur : Ralf T. VOGEL
    Année : 2022
    Collection : Psychologie

    Description :

    La mort et la fin de vie sont des thèmes importants voire fondamentaux dans les psychothérapies et les consultations. Dans sa deuxième édition révisée, ce manuel fournit aux thérapeutes et aux membres des groupes professionnels apparentés de nombreuses suggestions et du matériel pour leur propre réflexion ainsi que pour le travail pratique avec leurs patients. Il constitue ainsi un complément précieux aux ouvrages psychothérapeutiques standards qui évitent souvent ce domaine difficile et pourtant incontournable.

     

    Comme le dit si bien E. Frick dans la préface : « Le fait que l’ouvrage de Vogel soit un ‘manuel intégratif’ est particulièrement évident par les nombreux exercices, qui sont avant tout d’une nature imaginative, vers laquelle il guide doucement le lecteur. – Ce livre offre également des conseils face à une multiplicité de significations difficile à comprendre face au fait de mourir et face à la mort. Nous serions tous amenés à traiter ces questions un jour ou l’autre et c’est ainsi que nous utiliserons tous le manuel de Ralf Vogel avec profit. »

     

    L’ouvrage commence par une comparaison de la représentation de la mort à travers les religions et les différentes cultures, puis consacre une place importante à la psychothérapie en fin de vie, peu importe l’âge auquel la fin de vie survient, les circonstances de la mort, cela ne contourne pas le contre-transfert du thérapeute ou le décès de celui-ci. Des cas de figure particuliers sont également pris en compte comme l’accompagnement de ceux qui ont tué. La représentation de la mort des enfants, chez eux comme chez leurs parents, est aussi abordée. Le lecteur remarquera une abondance de recommandations bibliographiques et médiatiques.

     

    Ralf T. Vogel est professeur des universités, psychanalyste et psychothérapeute comportemental. Il a écrit son habilitation à l’UFR des sciences psychothérapeutiques de l’Université privée Sigmund Freud de Vienne. Il enseigne la psychothérapie et la psychanalyse à la Haute École des Beaux-Arts de Dresde. Vogel est également psychanalyste didactique à l’Institut C. G. Jung à Zurich. Il exerce la psychothérapie et la supervision dans son cabinet privé à Ingolstadt.

    ISBN : 978-2-491494-77-3

     

  • CLINIQUE DU LEBENSWELT : PSYCHOTHÉRAPIE ET PSYCHOPATHOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUES

    25,00 

    Auteur : Arthur TATOSSIAN, Virginia MOREIRA, Jeanine CHAMOND et al.

    Préface de Jeanne TATOSSIAN

    Année : 2016
    Collection : Phénoménologie

    Description :

    Prendre en compte le monde vécu du patient, partager son monde devenu notre monde et l’y accompagner dans l’aventure psychothérapique à partir d’une herméneutique de la clinique du Lebenswelt prend le sens d’une véritable éthique d’être avec l’autre.

    Le concept husserlien de Lebenswelt peut se traduire par monde de la vie ou monde vécu : il est au centre des travaux du grand psychiatre phénoménologue marseillais A. Tatossian. Neuf de ses articles, pour la plupart inédits ou restés très confidentiels, paraissent enfin dans la première partie de ce livre. Le lecteur découvrira des études approfondies de la phénoménologie du corps, de la clinique de la dépression, de la schizophrénie et du temps humain, mais aussi une réflexion de fond sur la clinique, sur les rapports entre symptômes et phénomènes, sur l’inconscient et sur l’apport de la phénoménologie à la psychiatrie. La seconde partie du livre expose la relecture personnelle que fait V. Moreira de Tatossian, de Merleau-Ponty et des grands psychiatres phénoménologues européens dans une optique clairement affirmée de pratique psychothérapique. Grâce à elle, grâce à ses livres, à ses traductions et diffusions au Brésil des travaux de Tatossian, de nouvelles orientations de recherches théoriques et cliniques en psychopathologie phénoménologique ont vu le jour au Laboratório de Psicopatologia e Clínica Humanista Fenomenológica (APHETO) qu’elle dirige à l’Université de Fortaleza. De son point de vue d’Outre-Atlantique, V. Moreira réinterroge la psychiatrie phénoménologique européenne dans son histoire et son implication dans la pratique psychothérapique. Pour l’aider à creuser certaines problématiques, elle a su de plus mobiliser des élèves, des collègues, des amis, tels T. Telles et la notion de liberté chez Merleau-Ponty, E. Leite et la dépression, J. Pita et le délire, J. Chamond et la névrose obsessionnelle, L. Bloc et la question de l’articulation entre théorie et pratiques. à la fois clair, rigoureux, didactique et original, cet ouvrage s’adresse aux étudiants débutants comme aux chercheurs confirmés, aux philosophes curieux de la clinique psychiatrique comme aussi aux psychothérapeutes soucieux de trouver un fondement théorique solide et validé à une pratique clinique qui ne se satisfait pas des impasses actuelles de la psychologie positive ou des incantations du New Age.

    ISBN : 979-10-90590-54-0
    ISSN : 2109-7305

  • Violences collectives, crimes de masse et terrorisme – Approches clinique, criminologique, philosophique

    25,00 

    Auteurs : Patricia Cotti, Thierry Lamote, Adriana Varona, Thierry Toutin, Stamatios Tzitzis, Dr Guillaume Monod, José Guttiérez, Soraya Ayouch, Jean Motte dit Falisse, Simon Dureuil, Yassine Slama, Pr Mohammed Ham, Jessica Choukroun-Chenowitz, Dina Germanos besson, Vassiliki-Piyi Christopoulou.
    Année : 2023
    Collection : Criminologie

    Description :

    Les enquêtes indiquent, depuis une trentaine d’années, une augmentation des violences collectives et des meurtres de masse, aussi bien les tueries en milieux scolaire ou universitaire que les actes terroristes islamistes ou extrémistes, les rixes entre bandes ou les affrontements de hooligans. Selon le rapport du FBI « 20 years review, Active shooters incidents 2000-2019 », le nombre de tueries de masse aux Etats-Unis a été multiplié par 10 en 20 ans. Plus largement, une carte établie par ACLED (The Armed Conflict Location & Event Data Project) donne un panorama exhaustif des violences collectives (assaillants solitaires, crimes en bandes, etc.) à travers le monde entre 2021 et 2022 : les phénomènes recouvrent la carte, prolifèrent en même temps que la densité démographique.

    Les travaux rassemblés dans cet ouvrage visent à englober, dans une même réflexion, les violences collectives (rixes, émeutes), la radicalisation, le terrorisme et les crimes de masses (meurtres de masses, crime organisé, massacres rituels). Nous montrerons que la compréhension des cas de « terroristes assaillants solitaires » (tels Tobias Rathjen) implique de prendre en compte de la dimension psychopathologique des actes criminels. Que l’on ait affaire à des psychotiques, des névrosés ou des pervers, la question qui traversera nos discussions cliniques touchera à l’énigme de l’acte meurtrier, que la notion de passage à l’acte ne permet pas toujours de saisir dans toute sa complexité. Que faire, en effet, des meurtres longuement mûris ? Comment articuler le système de pensée (idéologie ou délire) et l’acte criminel proprement dit ? Si lien il y a, quelle part y prend le sujet lui-même, dans ses coordonnées les plus intimes ? Et enfin, comment analyser les actes criminels commis par des groupes, soit dans les phénomènes de rixes entre bandes, soit dans des contextes de meurtres collectifs (La Famille Manson) ou de criminalité mafieuse (les Sicarius de Colombie) ?

    Ce travail collectif sera l’occasion, à partir des données de la clinique et d’un débat avec le Droit et la philosophie, de répertorier les effets des violences collectives contemporaines sur nos institutions et de faire un point sur les dispositifs de prévention et d’accompagnement qui se sont construits pour en amortir les effets sur le vivre ensemble.

    ISBN : 978-2-491494-87-2

     

  • BILINGUISME ET PSYCHOPATHOLOGIE

    20,00 

    Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA

    Avec la participation de Mareike WOLF-FÉDIDA, Gilles PASQUIER, Paschale MCCARTHY, Jean-Dominique VUILLERMET, Mattia ANTONINI, Pedro BENDETOWICZ, Catherine DE LUCA-BERNIER, Marco ARANEDA, Lefterios PETROPOULOS, Doïna D. TESU-ROLLIER, Tomoko SATO, Florent MICHAUX, Julien MOIZAN.

    Année : 2010
    Collection :  Langage

    Description :

    Chacun pense le bilinguisme à l’aune de sa propre expérience. En effet, ce phénomène nous concerne tous d’une manière ou d’une autre, directement ou non puisque notre société se trouve de plus en plus multiculturelle. Or, loin de se réduire à une activité de traduction, tout bilinguisme se nourrit d’une dimension vécue, aspect souvent négligé et ayant échappé jusqu’à présent à la recherche.

    Ainsi la prouesse linguistique consistant à maîtriser plusieurs langues est encore liée à l’intelligence du domaine affectif. Le bilinguisme vécu est une extraordinaire source d’enseignement et qui fait appelne parle pas. Il faut vivre une langue et la faire vivre pour faire vibrer la culture et l’histoire que chacun porte en soi – à commencer par celle que véhicule la première langue apprise.
    L’intérêt du bilinguisme se trouve du communication. La subjectivité de cette expérience et le côté verbal ont spécialement étudiés par les auteurs, tous spécialistes en psychopathologie (psychologue, psychothérapeute, psychanalyste, psychiatre). Ils s’intéressent à ce que la domaines : relationnel, familial, scolaire, linguistique et juridique.

    Le lecteur verra se dessiner un fil rouge à travers les contributions s’élaborant autour du désir et du fantasme inhérent au langage et à la partie rêvée d’une langue. Cet ouvrage est le premier d’une série rédigée par une équipe de recherche internationale qui s’est constituée depuis une dizaine d’années.

    ISBN : 978-2-9524668-5-8

  • SAMUEL BECKETT – D’une langue à l’autre : l’outre-verbe

    25,00 

    Auteur : Yoann LOISEL
    Année : 2020
    Collection : Littérature

    Description :

    « Nous savions qu’en dehors d’avoir remporté le prix Nobel de littérature et d’avoir écrit quelques-unes des plus grandes pièces de théâtre du XXème siècle, ce type aimait boire du whisky, fumer de drôles de petits cigares, bavarder, rire et raconter des histoires. »

    Ainsi l’un de ses amis évoque Samuel Beckett au soir de sa vie (cité par James Knowlson, p. 815). Il aurait pu dire aussi que l’auteur de En attendant Godot fut champion de boxe et de cricket, dangereusement casse-cou dans sa jeunesse en Irlande puis en France, médaillé en 1945 de la Croix de Guerre et de la Résistance.

    Appuyé assidûment sur sa biographie, c’est bien la présence physique de l’écrivain que cet ouvrage relève en premier, notant une impétuosité et une détermination tout à fait singulières, une excitation « d’outre-verbe » qu’il veut garder en s’en gardant.

    Justement, Beckett semble découvrir tôt que le polyglottisme soutient une conservation de son ébullition intime autant qu’une possibilité créative sur elle. Avant de considérer la maturation de l’œuvre liée à sa composition en français, c’est donc son appétit juvénile pour les langues étrangères qui est suivi ici, en montrant comment la langue non maternelle permet une distanciation des empreintes familières mais, également, le moyen d’un retour vers le creuset de sa propre langue, son corps et ses accords originaires.

    Par là, et d’autant plus si elle ne relève le frottement de ses langues, il se dévoile les contre-sens possibles d’une psychanalyse appliquée à l’art de Samuel Beckett, sa complicité profonde avec celui de Buster Keaton et, finalement, une identité remarquable entre son auto-traduction et la transe hypnotique.

    Yoann LOISEL est psychanalyste, il interroge, dans l’oeuvre littéraire, la dynamique qui peut associer créativité et destructivité.

    ISBN : 978-2-491494-10-0

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